Quand l'oiseau sort de sa cage...

Quand l'Oiseau sort de sa Cage...

"Brrr, il ne fait pas chaud, ce soir..."

Kimiko vérifia une dernière fois si toutes les lumières de la demeure Nogami étaient bien éteintes, puis, avec un sourire, elle finit d'enfiler son gros pull en laine adapté à sa morphologie, et se dirigea vers les serres, ces immenses serres que ses parents avaient fait construire pour qu'elle puisse voler et avoir l'impression de se sentir libre. Maigre consolation, malgré la grandeur et la beauté des dites serres... Quand on a 16 ans et deux grandes ailes dans le dos, et qu'on a vécu toute sa vie enfermée dans un domaine privé, on a forcément envie d'aller plus loin, de découvrir le monde, de l'autre côté de ces "barreaux dorés"! C'est ce qu'elle faisait depuis quelques années, quand elle n'en pouvait plus de se sentir prisonnière...

Peu après la construction de ces serres, quand ils avaient enménagé ici, elle avait trouvé une fine faille dans un des murs qui les entouraient, dissimulée par un buisson, et s'était mis en devoir d'agrandir cette faille juste assez que pour pouvoir y passer, et pas de trop pour ne pas qu'on découvre son existence. Depuis, elle sortait quelquefois, la nuit, quand tout le monde chez elle dormait, et découvrait au moins un peu cette autre réalité qui l'entourait, qui était si proche, et pourtant, si loin, derrière ces vitres, ces murs, ces barreaux mis en place par ses parents "pour la protéger", comme ils le prétendaient... Mais au fond, la protéger de quoi?

*Le monde n'est pas si dangereux... Les journaux parlent de guerres, d'attentats et certes, de rivalités contre les mutants, mais bon... Pas dans cette campagne ni même dans les villes avoisinantes! C'est tranquille, ici, je ne risque rien.*

Elle sourit et se faufila hors du domaine, puis, fermant les yeux pour mieux apprécier la sensation du vent dans ses cheveux, elle déploya ses ailes, noires comme la nuit.

*Et c'est parti pour de nouvelles découvertes!!! Youpiiiiiiiiiiii!!!*

Malgré la fraîcheur de cette nuit de printemps, Kimiko appréciait ce moment de liberté totale, à voler comme bon lui semblait dans le ciel, sans personne pour la surveiller ou l'enfermer pour la cacher aux yeux des gens en général. La liberté... Le vent... Les étoiles... Le paysage, en bas, qui défile...

"C'est vraiment magique... Je ne me trouve pas trop mal lotie, pour une mutante... Hihi!!!"

Ecartant les bras, elle fit quelques loopings, puis, une fois rassasiée d'air frais et de sensations fortes, elle se dirigea vers la ville la plus proche. Tout semblait calme, à part quelques saoulards sortant de l'une ou l'autre taverne, à cette heure tardive. Quelque part, un chien aboyait, tandis que son maître tentait de le faire taire tout en se faisant enguirlander par ses voisins. Perchée sur une branche au-dessus de la scène, mais invisible aux yeux de tous, Kimiko riait en elle-même. Le chien, lui, l'avait bien vue, et sentie, surtout! Elle lui fit un signe, amusée, et reprit son envol à la recherche d'autres distractions pour cette sortie incognito...

*Je me demande s'il y a d'autres mutants, qui vivent cachés, comme moi, ici...*

Tout en survolant un quartier résidentiel, elle soupira. La liberté, c'est bien, mais c'est tellement triste d'en profiter seule et toujours dans le secret...

=====

(Je suis un peu en manque d'inspiration, je m'arrête là pour le moment. S'il y a des mutants - ou même des non-mutants d'ailleurs! - en France - j'ai pas réfléchi à la zone, encore - je ne suis pas contre un petit role play, sinon, je continuerai de rp seule jusqu'à ce qu'une idée lumineuse me vienne pour rejoindre l'institut. Pas besoin que quelqu'un intervienne à tout prix, donc, mais toute participation est bienvenue si vous êtes inspirés et au bon endroit!)

La Grande Ville…

Aller plus loin… Encore et toujours plus loin!!! La légère brise, cette nuit, était parfaite pour voler, pour planer, même! C'était magique!

Kimiko avait pu sortir tôt, ce soir; ses parents étaient partis pour le week-end, et les domestiques aveint fini leur service à 19 heures. Le moment rêvé pour une escapade… un peu plus loin que d'habitude!

"Ce soir, je vais découvrir Paris!"

Riant toute seule, heureuse, elle se dirigeait vers la capitale avec un enthousiasme grandissant. Son regard pétillait d'impatience, et un large sourire illuminait son visage, tandis qu'elle survolait des champs, puis des avenues de grandes villas, et enfin des quartiers résidentiels moins huppés. Elle approchait du but!

*Si seulement je pouvais partager ces moments de bonheur avec quelqu'un…*

Elle soupira. Elevée en vase clos depuis son plus jeune âge, elle n'avait pour amis que ses parents, les domestiques et les animaux de compagnie que lui offraient ses parents pour combler un peu sa solitude. Mais un ou une ami€, un confident de tous les moments capable de partager ses joies ou ses peines, elle n'en n'avait pas; à qui donc aurait-elle pu confier la vérité sur son emploi du temps nocturne et ses folles escapades en plein ciel???

*Ah non, je ne vais pas commencer à me plaindre! On ne peut pas tout avoir, voilà tout!!! Concentrons-nous plutôt sur l'objectif de ce soir: Paris!!!*

S'arrêtant sur un toit, elle ouvrit la carte de la région qu'elle avait toujours sur elle lors de ces sorties. Il serait idiot de se perdre!

"Voyons voir…"

Posant son index sur la grande carte dépliée, elle traça le chemin qu'elle avait parcouru, et ensuite, celui qui lui restait à faire pour atteindre sa destination. Elle en avait encore pour un gros quart d'heure, si elle volait vite, normalement. Satisfaite, elle rangea la carte dans son petit sac à dos, qu'elle portait à l'envers quand elle volait, pour plus de facilité. Le porter sur le dos le rendait trop inaccessible, et surtout, difficile à mettre! Vous avez déjà tenté d'enfiler un sac à dos par-dessus deux grandes ailes noires, vous? Bref, elle enfila donc son sac et reprit son envol. Et, effectivement, elle atteignit la grande ville environs quinze minutes plus tard. Consultant sa montre, elle sourit. Elle avait fait le trajet en un peu plus d'une heure. C'était long, mais faisable!

Perchée sur un HLM, elle considéra l'étendue de lumières, de plus en plus vives vers le centre de l'horizon qui s'offrait à elle, avec joie. Il ne lui restait plus qu'à visiter! En approchant du centre-ville, cependant, elle se rendit vite compte qu'il ne lui serait pas évident de rester cachée. Bien sûr, les lumières vives de la ville empêchaient les gens au sol de voir trop fortement sa silhouette se détacher dans le ciel sombre, mais tout de même… Elle se félicita d'avoir enfilé un pantalon et un pull noirs, ce soir! Des pieds à la tête, elle qui d'ordinaire préférait les couleurs gaies, elle s'était vêtue de noir. Ainsi, elle espérait ne pas être vue.

Sautant de toit en toit, elle se mit en devoir de parcourir la ville. C'était si joli, toutes ces lumières! Si intriguant, cette agitation qui semblait ne jamais prendre fin, ici!

*Les gens ne dorment donc pas, ici? Même les magasins sont ouverts alors qu'il fait nuit!*

Intriguée, elle se percha sur le toit d'un supermarché dont les horaires semblaient eux aussi nocturnes, et observa un moment les clients qui entraient ou en sortaient. Les gens d'ici vivaient-ils la nuit? Bizarre… En tous cas, ça la changeait des champs et des demeures huppés de sa région!

=====

(Toujours personne qui traîne dans le coin? Même un petit npc pour une chtite rencontre dans Paris??? *en manque de role play*)

Robert vivait à Paris depuis quelques années déjà. Non pas qu'il aime cette ville, c'était loin d'être le cas, mais son travail l'y avait obligé. En effet, à prêt de quarante ans, son patron avait été très clair : il avait le poste de directeur de l'agence de Paris à condition qu'il vive à la capitale, pour être sur palce sinon...la porte ! Vu le chômage actuel, le choix avait été vite fait !
Oui mais voilà, Robert était un chasseur, né et élevé à la campagne, et il ne supportait pas cette impression d'être enfermé tout le temps.
Loin d'être particulièrement aimable avant, il était en plus devenu aigri. Il detestait Paris et tout ce qui s'y rapportait : les boites de nuit, la bruit à toute heure du jour et de la nuit, la pollution...

Robert vivait dans un quartier moyen, ni huppé ni "zone". Juste en face de son immeuble privé, dans lequel il vivait dans un appartement cossu du deuxième étage, il y avait un supermarché. Et comble pour lui, il fermait à minuit !

* Ils n'ont vraiment que ça à faire de leur nuit ? C'est pas possible *

Ne pouvant dormir à cause des lumières et, il faut l'avouer, par le fait même de savoir que le magasin était ouvert et que des gens allaient et venaient, il regardait la télévision. Il était 23h45 et l'endroit allait bientôt fermer...enfin !

Affalé dans son canapé, de là où il était il voyait le toit de la boutique. Sans y prêter particulièrement attention, c'est sans doute son instinct de chasseur qui l'avait alerté, il lui sembla avoir vu quelque chose bouger. Plissant à moitié les yeux et se rapprochant de la fenêtre, il observa.

* Surement des jeunes qui s'amusent, je vais t'appeler la police moi ! Maudits gamins ! *

Mais soudain, tous ses sens en eveil, il crut voir...Non il ne se trompait pas...Des plumes ! Un oiseau, gigantesque, noir...

Ne sachant de quel espèce il pouvait s'agir, surtout en zone urbaine, et le coeur battant d'excitation, il courut dans son placard chercher son fusil. Il sortit celui-ci doucement, presque avec amour, et le caressa. Puis il se dêpêcha de rejoindre la fenêtre qu'il entrouvrit pour y passer le canon, espérant que le bel animal ne ce soit pas envolé.

Il attendit, une seconde, deux...

* Le revoilà ! Ne bouge pas mon joli ! *

Puis sans aucune considération pour les voisins et tout ce qui l'entourait, reprenant ses instincts primaires, il tira...

BANG

Robert avait fermé les yeux brievement après avoir tiré puis les avait réouverts, le coeur battant, pour voir s'il avait fait mouche.
Pendant une seconde qui dura une eternité, l'oiseau ne bougea pas, comme suspendu par le temps, ni tout à fait sur le toit, ni tout à fait entrain de tomber...puis la chute... Robert voyait le grand oiseau tomber lentement en tourbillonant, en fait il ne voyait que ses grandes ailes noires, pour aller s'écraser sur un tas de cartons, devant le magasin.

* Qu'est ce que c'est que cet animal ? *

Immédiatement, des groupes de curieux se pressèrent devant l'animal, pendant que d'autres s'en allaient le plus vite possible et que d'autres encore restaient en retrait, attendant de voir, sans se "mouiller" mais sans rien perdre pour autant...de l'action...

Robert, passé l'excitation du moment, eut soudain des sueurs froides. Qu'avait-il fait ? Il avait tiré à la carabine en plein Paris ! Mais quel idiot ! Déjà il entendait au loin les sirènes de la poilice...

Par reflexe, il referma vite la fenêtre et cacha avec frénésie son fusil. Personne ne saurait que sa venait de chez lui...Il n'aurait pas de problèmes... Oui mais en bas il y avait des tas de gens autour de sa "proie"...

En une minute, il avait retrouvé son sang froid et il savait ce qu'il allait faire. Il allait descendre et se mêler à la fouler, personne ne saurait, mais il fallait qu'il sache ce qu'il avait touché !

Aussitôt décidé, aussitôt il avait enfilé une veste et s'était pressé de rejoindre le groupe de curieux autour de la "bête". Sur la pointe des pieds, il jeta un coup d'oeil...de grandes ailes noires qui cachaient le corps...des pieds...humains ! Non ! Ce n'était pas possible ! Il ne pouvait pas avoir tiré sur un être humain...même mutant !

La police se rapprochait et( les badauds commençaient à s'éloigner, faute d'action. En effet, la jeune fille, à ce qu'il semblait à la voix, demandait qu'on la laisse tranquille.

Robert parvint à se frayer un passage et s'agenouilla près de la fille ailée. Il déplaça légèrement une aile et parvint à trouver une main qu'il prit. Par reflexe, il lui prit le pouls, bien que la fille parlât.

-" Pardon...Pardon...Mais qu'est ce que j'ai fait ? Je n'ai pas voulu ça ! Pardon ! Je croyais que c'était un oiseau... " sanglotait-il doucement, si bien que personne autour ne pouvait entendre ce qu'il disait.

-" Mademoiselle, s'il vous plait, je vous en prie... Relevez-vous. La police va arriver, il ne faut pas rester là ! Dites moi que vous allez bien...s'il vous plait ! "

Robert sentait la culpabilité l'assaillir. Il devait l'aider, c'était sa faute tout ça ! Ignorant le sang qu'il voyait couler, il voulait espérer qu'elle n'avait rien de grave...

(Une chtite erreur, cher MJ! [En effet, la jeune fille, à ce qu'il semblait à la voix, demandait qu'on la laisse tranquille.

Robert parvint à se frayer un passage et s'agenouilla près de la fille ailée. Il déplaça légèrement une aile et parvint à trouver une main qu'il prit. Par réflexe, il lui prit le pouls, bien que la fille parlât]

===> Elle n'a pas parlé, c'étaient des pensées, entre **. M'enfin, pas trop grave. Hihi…)

=====

Blessée

Effrayée, les idées floues, Kimiko sentait la tête lui tourner. La chair, autour de la balle, tentait déjà de se régénérer, mais l'objet empêchait que cela se fasse correctement…

"La… police…?"

Il ne fallait pas… Elle ne voulait pas! Que diraient ses parents? Pour autant qu'on la ramène bien chez elle! Toutes les horreurs que les humains pouvaient faire subir aux mutants lui passaient par la tête à grande vitesse, tout ce que son père et sa mère lui avaient racontés pour lui faire passer l'envie de sortir du cocon protecteur qu'ils avaient créé pour elle… Elle se mit à trembler, effrayée. Les badauds s'étant un peu écartés, elle tenta de se relever, avec difficulté. Tous ces gens lui faisaient peur, et ce vieux qui s'excusait en premier; c'était lui qui lui avait tiré dessus…??? Pourquoi? L'avait-il vraiment prise pour un oiseau? De cette taille, en pleine capitale? Il se foutait d'elle…?

"L… laissez-moi… t… tous!!! Je… Je n'ai fait de mal à personne! Ne me faites pas de mal!!!"

Elle implorait les gens qui étaient restés, ceux qui l'observaient sans trop réagir, tous ces curieux qui lui faisaient peur, tout en reculant contre le mur, derrière elle. Entendant les sirènes de la police, elle paniqua et tenta de s'envoler comme un oiseau qui fuit, mais la douleur la fit vite retomber à terre, quelques mètres plus loin, sur le parking du magasin.

Jamais elle ne pourrait rentrer chez elle par ses propres moyens… Jamais peut-être ne rentrerait-elle chez elle tout court, d'ailleurs! Dans un dernier effort, sous la peur, elle ré ouvrit les ailes et parvint à atteindre le toit du supermarché, sur lequel elle se laissa retomber au sol, à quelques mètres du bord, sans doute dans l'espoir de ne plus être atteignable par tous ces gens, en bas…

*A l'aide… A l'aide, quelqu'un… J'ai… peur…*

Et elle ferma les yeux, sombrant dans l'inconscience.

(hj : effectivement c'est une erreur, pourtant j'ai relu plusieurs fois avant de repondre ^^ Toutes mes escuses chère inconnue ! Alors disons qu'il a prit son pouls ^^)

Lorsque Robert parla à la jeune fille de la police, celle-ci sembla soudain s'animer et surtout prendre peur. Elle s'adossa au mur et Robert essaya de la calmer :

-" Mademoiselle, calmez-vous ! Personne ne vous veut du mal ! "

En disant cela, il s'était retourné vers les autres spectateurs, cherchant un peu d 'aide, mais tous détournaient les yeux, et quand il regarda à nouveau le mur, la jeune fille n'était plus là. Le temps de la chercher du regard, elle s'était envolée sur le toit.

* woah ! " pensa-t-il en se dévissant le coup pour essayer de l'apercevoir, comme la plupart des gens présents.

Pendant ce temps, la Police était arrivée sur les lieux et pendant que certains hommes faisaient évacuer les curieux, un autre avait attrapé son porte-voix et hurlait dedans. D'ailleurs, sur le coup, Robert se demanda pourquoi il utilisait un porte-voix !

-" Ici la police ! Descendez tout de suite ! Vous êtes cernés ! "

Sans même savoir ce qu'il s'était passé, un inconnu sur le toit était forcément louche...

Du fond de son trou noir, Kimiko cru entendre quelque chose. Ça criait, dehors… quelque part… des haut-parleurs… Mais elle était blessée et bien trop mal en point pour réagir, sur le coup. Réouvrant faiblement les yeux, elle ne répondit rien. Sa blessure lui faisait mal…

*A… l'aide…*

Elle frissonna. Plus faible, à présent, elle ressentait la fraîcheur de la nuit qui l'entourait, le froid dégagé par le sol dur sur lequel elle était allongée, malgré ses ailes qui la protégeaient un peu. Et comme si cela ne suffisait pas, il se mit à pleuviner. Une pluie fine et légère mais tenace, qui vous trempe jusqu'aux os avec patience, lentement… Comme la peur qui la tenaillait et cette réalité qui s'imposait à elle, sournoisement. Elle était coincée, blessée, à la merci du premier qui monterait sur ce toit. A la merci de tout ce contre quoi ses parents l'avaient prévenue, au final. Si seulement elle les avait écoutés…

"Pardon, père… mère…" murmura-t-elle.

Puis elle referma les yeux, se repliant un peu plus sur elle pour garder la chaleur.

(hj : je m'incruste ?)

Séléné avait quitté New York quelques temps pour faire un petit tour en Europe. Pourquoi ? Parce que... Au cours de ses nombreux voyages elle avait beaucoup aimé ce contintent et comme le nouveau monde l'avait pour le moment assez ennuyé, elle avait décidé d'aller manger des fruits de mer en France.

Il n'avait pas été difficile pour elle de faire ce voyage : une petite valise (elle se rachèterait ce dont elle avait besoin sur place), un portefeuille "trouvé" dans la poche d'un homme à l'aéroport, et hop, elle avait prit l'avion.

Bref, elle était là, maintenant, à prêt de minuit, à déambuler dans Paris après avoir mangé le plat dont elle rêvait. En passant dans un quartier encore animé, elle avait entendu un coup de feu. Intriguée, elle s'était approchée juste à temps pour apercevoir un mutant ailé tomber puis remonter difficilement sur le toit d'un supermarché. La police était là...toujours aussi fin ceux-là ! Ils s'en prenaient à la victime ! Séléné se demanda si elle allait intervenir, et se dit que la fille paraissait bien jeune et qu'après tout elle-même n'avait rien de mieux à faire. Finalement, l'inaction de la police allait lui servir !

Elle fit donc le tour du bâtiment, et se retrouva dans la cour arrière, où il n'y avait personne puisque tout le monde assistait au "spectacle" devant. Il lui fut d'autant plus facile de grimper par l'échelle de secours et en moins de deux elle fût en haut, juste au moment où une pluie fine se mit à tomber. Elle aperçut un mouvement sur le toit.

* Elle est vivante...pour le moment ! *

Séléné avait oublié pendant un moment sa démarche langoureuse et sa robe noire moulante commençait à lui coller à la peau plus que prevu. Mais ce n'était pas grave, elle n'était pas qu'une séductrice et profiteuse, il lui arrivait, parfois, de porter secours aux autres...tant que cela ne lui portait pas prejudice bien sûr !

Séléné s'approcha donc de la victime, en prenant garde de rester dans l'ombre pour ne pas être vue d'en bas, et s'agenouilla auprès d'elle. Elle admira d'abord les belles ailes noires et ne pût s'empêcher de les caresser du bout des doigts; puis elle s'adressa à la fille, en chuchotant, comme on parle à un enfant qui ne veut pas dormir :

-" Chuuuut ça va aller, je suis là. Vous n'avez rien à craindre de moi, je suis comme vous...les ailes en moins bien sûr" ne ptu-elle s'empecher de préciser avec un demi sourire.

-" Je vais vous aider, ça va aller...faites moi confiance "

Tout en parlant d'un ton caressant, mais sans utiliser son pouvoir hypnotique, elle déplacait doucement une aile pour apercevoir le visage de la fille.

(HJ: Avec plaisir! Coucou!)

Son visage était rond et fin, mais son expression, angoissée et fiévreuse. Normal, vu les circonstances. Difficile de distinguer sa blessure, avec l'obscurité et ses vêtements entièrement noirs, mais vu son état, on pouvait se douter que ce n'était pas une plaie superficielle. Elle avait besoin de soins.

"Comme… moi…?"

Kimiko, qui s'était d'abord repliée davantage sur elle-même à l'approche de Séléné, effrayée, se détendit imperceptiblement à ces paroles. Une autre mutante? Est-ce cela qu'elle avait voulu dire par là? Ecartant d'elle-même ses ailes, mais pas trop tout de même, elle observa le visage de la femme penchée sur elle, anxieuse.

"Vous aussi êtes… mutante…???"

Elle semblait rechigner à prononcer ce mot, et lança un regard en direction de là où se trouvaient les policiers et autres badauds, cachés à leur vue par le supermarché… pour le moment. Elle avait peur, elle savait qu'ils ne tarderaient pas à monter et la trouver… Et si d'autres lui tiraient dessus??? Kimiko tenta de se relever, mais ayant perdu beaucoup de sang, sa plaie ne se refermant toujours pas à cause de la balle encore fichée dedans, elle n'y parvint pas, trop faible.

La petite japonaise chercha distraitement après quelque chose, mais ne sembla pas le trouver. Son sac. Il avait du tomber en bas, lors de sa première chute, sur le parking. Il y avait sa carte et sa boussole, dedans… Son appareil photo numérique, aussi. Aucun papier, car elle n'en prenait pas le risque d'en emporter, par contre. Les policiers ne tireraient donc pas grand-chose du contenu de son sac, à part des photos de paysages vus du ciel et de nuit contenus sur son appareil…

Abandonnant donc l'idée de récupérer ses affaires, elle reporta son attention sur la femme penchée sur elle. Si cette femme voulait l'aider, il fallait qu'elles partent de là au plus vite. Elle ne voulait pas se faire prendre, surtout pas!!! Elle ignorait si elle pouvait lui faire confiance… Mais elle n'avait pas le choix. C'était sa seule chance, car là, elle était bien incapable de fuir seule.

Séléné tenta d'apercevoir le visage de la jeune fille. D'abord dans le noir, elle ne voyait pas grand chose. Mais soudain un projecteur allumé par les policiers en bas l'éclaira comme un fantome, pâle et angoissée.
Par reflexe, elle se rejeta en arrière puis s'allongea à côté de la mutante afin de demeurer invisible. Même si elle ne pouvait voir la blessure, bien que les ailes se soient doucement écartées, elle pouvait maintenant voir la flaque de sang qui s'élargissait par terre, au niveau du flan de Kimiko.

Lorsque la fille hésita et finit par lui demander si elle était aussi une mutante, Séléné leva les yeux au ciel et reprima un soupire. La patience et les explications n'étaient pas forcément son fort.

-" Oui, mutante, comme toi. Je m'appelle Séléné. Si ça te dérange pas, on va un peu abrégrer les présentations, parce que même si les flics en bas ne sont pas des lumières, ils vont finir par monter comme moi-même je l'ai fait ! "

Séléné se dit vaguement qu'elle était un peu brutale, mais ne regretta rien, car il y avait urgence et même si elle avait décidé d'aider Kimiko, elle n'y risquerait pas sa vie, et encore moins sa precieuse liberté ! Séléné en prison ? Jamais de la vie ! Elle n'hésiterait pas une seconde à abandonner la fille à son triste sort si le besoin s'en faisait ressentir.

-" Ecoute, comme tu peux t'en douter, j'ai quelques pouvoirs en reserve qui pourraient t'être utiles. Et comme tu as de la chance, je les maitrise parfaitement...D'ailleurs je suis parfaite ! "

Séléné avait dit ça avec sérieux, comme si c'était une evidence. Bon, c'était pas le moment pour exposer son egocentrisme, mais on se refait pas ^^

-" Dis moi exactement ce que tu as. J'ai entendu un coup de feu. Pas besoin d'être Einstein pour comprendre que tu as été touchée. La balle est toujours en toi ? Dis-moi où. Si on arrive à l'enlever, tu penses que tu pourras te déplacer pour se cacher un peu plus ? "

Voilà, c'était concis et clair, et surtout urgent ! Séléné se frotta les mains, prête à agir, si la demoiselle voulait bien répondre à ses questions...

La jeune fille annonça qu'elle pourrait guerrir et qu'elle devrait pouvoir marcher.

-" Autoguerison, c'est ça ton pouvoir ? En plus des ailes bien sûr... ok ! "

Mais lorsque Kimiko se leva, elle tituba et son regard emplit de fièvre fit renoncer à Séléné l'idée de s'enfuir tout de suite.

-" Bon, ok, on va essayer autre chose " dit-elle en aidant, ou plutôt obligeant, la fille à se rallonger.

Sans que l'on ait pu se douter de quoique ce soit, soudain elle se leva, et s'approcha au plus prêt du bord, les bras en croix. Elle se concentra au maximum, plus habituée à excercer son don hypnotique sur un nombre restreint de personnes et soudain une voix qui semblait venir de nul part sortit de sa bouche :

-" Tout va bien, vous n'avez rien entendu, vous ne savez même pas ce que vous faites là. Vous allez soudain vous reveiller, persuadés que vous avez quelque chose d'urgent à faire...Allez ! "

Puis elle fixa les gens en bas, pour vérifier de l'effet de ses paroles envoutantes. Rassurée en partie, et surtout pressée, elle s'agenouilla à nouveau près de Kimiko.

-" Bon maintenant à nous. La balle, elle est où ? Je devrais pouvoir l'enlever, j'ai d'autres dons plus...speciaux. Mais je ne l'ai jamais vraiment fait comme ça, et je ne suis pas médecin...ça risque de faire très mal ! A vous de voir, ou on essaye, ou vous partez dans cet état. Je ne garantie pas qu'en bas tout le monde soit absolument hypnotisé, certains peuvent être moins receptifs, et se reveiller dans quelques instants... "

Séléné attendit la réponse. D'un côté elle savait qu'elle devait enlever la balle pour que la fille puisse se guerrir elle-même, en effet de ce qu'elle savait de l'autoguerison elle ne pouvait expulser un corps étranger, mais d'un autre côté elle avait peur de ce qu'elle proposait. S'amuser à donner vie à une pierre ou un tronc d'arbre c'est une chose, proposer d'animer une balle fichée dans le corps de quelqu'un...ça avait quelque chose d'effrayant ! Seules ses origines sorcières lui avaient permis d'imaginer cette solution.

Les policiers, en bas, avaient vu une ombre se découper sur le rebord du toit du supermarché. Le projecteur l'éclairait, et tous purent voir une femme écarter les bras.

-" Elle va sauter " hurlèrent les gens autour.

Mais avant que qui que ce soit ne réagisse, soudain ce fut le trou noir.

Steve, policier de 32 ans, eut la soudaine impression de se reveiller d'un rêve étrange, même d'un cauchemard. Il avait mal au crâne, le cerveau engourdi, et tandis qu'il faisait un effort pour se souvenir, il s'aperçut que les gens autour de lui, même ses collègues, partaient, l'air hébété.

Pendant que son chef le rappelait, se demandant à voix haute ce qu'ils faisaient tous là, Steve essayait de se souvenir...Ils avaient été appelés pour un coup de feu... Ils étaient arrivés sur place... Un mutant ailé avait volé sur le toit... Et une femme allait se suicider. Mais après un rapide coup d'oil autour de lui...pas de femme suicidée, et plus personne sur le toit !

* Mais que ses passe-t-il ici, putain ? *

-" Partez sans moi les gars, je rentrerais plus tard "

Laissant ses collègues partir, il contourna le batiment et ne mit pas longtemps à trouver l'echelle qui permettait de monter. Il s'y agripa...

Séléné deglutit avec difficulté quand la jeune fille lui donna l'autorisation de faire ce qu'elle pensait. Tout au fond d'elle, elle avait espéré qu'elle lui dirait non. Aussi Séléné se serait-elle dit qu'elle avait fait ce qu'elle pouvait, et puis ça se serait arrêté là...Mais non, elle avait eccepté !

* Bon, c'est pas le moment de regretter, autant se concentrer plutôt ! *

La mutante s'agenouilla au plus prêt de l'épaule blessée et commença à y apposer ses mains, comme qulqu'un qui va faire un tour de passe-passe. D'ailleurs, c'était à peu prêt ce qu'elle s'apprêtait à faire. Se remémorant toutes les fois où, gamine, elle s'était amusée à créer deux armées de cailloux à qui elle avait donné vie et qu'elle avait envoyées l'une contre l'autre, elle se concentra...

Soudain un bruit de métal. L'echelle ! Quelqu'un montait ! Partir tout de suite ou faire ce qu'elle avait proposé ? Pour se donner du courage, elle regarda droit dans les yeux la fille, s'apprêtant à lui dire qu'elle ne pouvait finalement pas faire ça, mais le teint de cendre la fit changer d'avis.

* Me**, qu'est-ce qui m'arrive ? je m'attendrit ? *

Réajustant ses mains, oubliant la douleur aux genoux que sa position sur un toit créait, elle se concentra. Fermant les yeux, elle puisa tout au fond d'elle ses racines sorcières et toutes ses connaissances et ses expériences, puis elle ordonna à la balle de bouger, de prendre vie, et de venir à elle.

-" Viens, objet inanimé, en cet instant je te donne vie afin que tu accomplisses mes desseins. Bouge et viens vers moi, je te l'ordonne "

Sans voir l'objet en question, il était diffcile de savoir si elle reussissait. Seule Kimiko pouvait le savoir.

* Mon Dieu, que suis-je en train de faire ? *

"Agh…"

Kimiko serrait les dents sous la douleur, la balle bougeant dans son épaule, cherchant à sortir…

*Courage, courage, courage!!! De toutes façons tu ne pourras pas voler avec cette balle dans l'épaule, tu le sais, alors serre les dents et tiens bon!!!*

Elle transpirait à grosses gouttes et sentit la tête lui tourner violement quand Séléné parvint à extraire la balle. Elle n'avait même pas vu le policier qui avait échappé au contrôle de Séléné et qui arrivait, derrière elles. Elle n'était tout simplement plus consciente de grand-chose, à part de sa volonté de fuir et de rentrer chez elle au plus vite, tout en ignorant par quel moyen elle allait bien pouvoir accomplir ce miracle…

Son regard, flou, se porta sur Séléné.

"M… merci…"

Elle lui sourit, puis, sombra dans l'inconscience, s'écroulant dans les bras de la jeune femme en face d'elle.

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(Si jamais, pour ce genre de décision - balle qui sort ou pas, par ex - je suis assez ouverte en rp. Donc n'hésitez pas à jouer comme vous le sentez... Si mon perso doit s'en prendre plein la figure, il s'en prendra plein la figure, s'il doit échapper aux ennuis il en réchappera. Mais pour reprendre l'exemple de la balle, je te laisserai le soins, lors de prochaines actions du genre, de décider si oui ou non ça marche. Je sais que les règles interdisent ce genre de choses, mais c'est pour éviter les abus et les mécontents. Je ne verrai pas d'inconvénient à ce que mon perso se prenne une baffe si le joueur en face décide qu'il se la prend. Voualà... Fais-toi plaisir, donc!!! )

Steve arriva enfin en haut de l'echelle et ce qu'il vit le glaça d'horeur. A vrai dire, il ne savait même pas ce qu'il avait vu ! Une femme, celle qui avait fait croire à un suicide auparavant, marmonait, elle ordonnait à quelqu'un de venir et sortir. Il s'était approché doucement et avait vu une balle de revolver sortir de l'epaule de l'autre fille, allongée. Au bord du malaise, il sortit son arme et la pointa sur elles :

-" Quoi que vous fassiez, arrêtez tout de suite ! Et levez les mains bien haut, que je les voit ! "

Séléné vit avec soulagement la balle ressortir de l'epaule, Kimiko avait été courageuse ! Elle-même ne savait pas si elle aurait supporter un tel supllice.
Mais le soulagement fut de courte durée, un flic qui avait resisté à son hypnose venait de surgir sur le toit.

-" Voilà ce que je disais ! Il doit faire partie de ceux qui resistent ! Pas la peine de reessayer, ça na merchera pas plus ! Si vous avez une idée geniale, c'ets le moment ! " souffla-t-elle à Kimiko.

Puis, essayant de reflechir vite, elle se leva, les mains en l'air. Une personne qui aurait le sacrifice dans le sang se serait placée devant la blessée, mais ce n'était pas son cas. Elle l'avait aidé tant qu'il n'y avait pas de danger, maintenant c'était différent...

-" Ne tirez pas ! Je n'ai rien fait ! Elle était blessée, je l'ai aidée, c'est tout ! On se connait pas et si elle a fait quelque chose de mal j'y suis pour rien ! "

Tout en parlant, elle reculait doucement vers le rebord, mais un coup d'oeil vers le bas lui apprit qu'elle ne pouvait espérer aucun secours par là. Comment faire ?

(Kimiko est HS si jamais... Tu as p-ê zappé, mais elle s'est écroulée, inconsciente, dans les bras de Séléné une fois la balle retirée. Je vous laisse donc gérer ce qui se passe d'ici qu'elle revienne à elle! ^^)

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Kimiko n'entendait même plus Séléné. Elle avait supporté la douleur le temps qu'il fallait pour extraire ce qui empêchait sa plaie de se refermer, mais ensuite, tout avait tourné autour d'elle, et elle avait perdu connaissance.

Quand Séléné la lacha pour se relever, Kimiko tomba donc allongée au sol, inanimée, aux pieds de sa bienfaitrice et du policier. Sa blessure était nettement visible au regard de ce dernier, à présent, et il était évident que dans l'immédiat, la jeune fille ne représentait aucune menace.

Même, avec les événements éprouvant de la soirée, la douleur, l'inquiétude, ça n'arrangeait pas son cas, et elle avait le sjoues un peu trop rouges par rapport à sa pâleur générale actuelle. Elle faisait de la fière. Le toit humide et dur d'un supermarché n'était en effet pas le meilleur des endroits pour se remettre d'un tel choc...

Le policier continuait à pointer son arme sur Séléné. Il jeta un bref coup d'oeil à Kimiko allongée par terre et avança doucement, visant la mutante debout, prêt à tirer.

-" Ne bougez pas ! "

En passant près de la forme allongée, il la poussa du pied pour s'assurer qu'elle ne réagissait pas et qu'aucun danger ne venait de là. Il était sur le qui-vive.

(hj : désolée je viens d'apprendre que je pars au moins jusqu'au 15 aout, alors je fuis pour pas bloquer ^^)

Séléné posait son regard partout, cherchant une issue. Elle avait compris que la fille étai mal en point, et selon elle, elle ne pouvait plus rien pour l'aider. Elle lui avait retiré la balle. Si elle reussissait à guerir assez vite, elle pourrait s'envoler et échapper au flic, sinon..., eh bien au pire celui-ci l'emmenerait dans un hopital surveillé !

Pour Séléné, par contre, hors de question de se retrouver en prison ou victime de recherches scientifiques pour les beaux yeux d'une inconnue. Il fallait trouver une solution.

En regardant partout, elle finit par remarquer qu'à côté du magasin se trouvait un epicier, avec une devanture en tissu qui sortait sur le trottoir. Rapidement, Séléné evalua ses chances. Si elle courrait assez vite pour eviter le flic, elle pouvait sauter sur le tissu juste 1 ou 2 mètres en dessous, et elle glisserait ainsi facilement au sol. Les autres policiers et passants étaient partis, sur ses conseils, elle avait donc le champ libre.

Après un dernier regard au flic qui se rappochait et à la jeune fille par terre, elle profita de la seconde d'inatention de Steve qui poussait du pied Kimiko pour s'élancer.

-" Escuse-moi jeune fille, je dois y aller "

Arrivée au bord du toit, elle sauta sur le paravent. Jusqu'ici tout allait bien...

Steve vit la fille sauter du toit. Il courrut après elle et la visa, tira... Observant le résultat, il fut dépité de la voir se relever et disparaitre derrière un autre bâtiment. Il jura entre ses dents et s'approcha de la mutante ailée, l'arme au poing, prêt à tirer...

-" Toi tu ne m'échapperas pas comme ta copine ! "

Restant à bonne distance, et comme l'autre ne bougeait pas, il sortit son talkie et appela des secours.

-" Ok bien reçu, on t'envoie un hélico " répondit la voix dans l'appareil.

Steve pointait toujours son arme sur la fille, se mettant sur le côté pour permettre à l'hélicoptère de se poser sur le toit. Celui-ci ne se fit pas beaucoup attendre, mais au lieu d'un appareil des secours comme il s'y attendait, il fut surpris de voir apparaitre un "puma" vert de l'armée. Aussitôt en descendirent une dizaine d'hommes qui se mirent en position, accroupis en cercle autour de la victime, leur fusil sur l'épaule. Enfin en descendirent deux médecins portant une civière et du materiel médical. Ceux-ci s'affairèrent autour de Kimiko.

Steve redardait ébahi cette scène se dérouler sous ses yeux, comme dans un film américain...

(hj : facile de faire avancer le rp si tu restes inconsciente ! J'aime pas jouer tout seul... Je te laisse l'occasion de réagir)