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 L'HISTOIRE SANS FIN

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MessageSujet: L'HISTOIRE SANS FIN   L'HISTOIRE SANS FIN EmptyVen 20 Oct - 23:06

L'HISTOIRE SANS FIN Fantasiaxooitfras0
Bornujo tous le monde et me revoilà après une longue absence !
Je suis de retour avec la sérieuse intention de rester ici et de participer.
J'ai du partir quelques semaines sans revenir, manque de temps (passage en 4° oblige). Mais je suis de retour avec un nouveau forum sur les bras, que je viens tous juste de créer : un forum fantaisiste sur la magie, les elfes etc... un forum basé sur l'hsitoire des livres et du film : l'Histoire Sans Fin, un classique qui apparemment marqua beaucoup les esprit en 1980-1990, dix-vingt ans avant ma naissance autrement dit, et que j'ai lu recemment. Ca m'a frappé et pour ceux qui se souviennent, soi du film soi du livre, peuvent venir se rafraîchir la mémoire sur ce RPG ou l'on réapprend à rêver.
Voilà après cette brêve description l'histoire du forum qui risque, je suis désolé, d'être longue :
Bastien a plus d'un problème: sa mère est morte et il la voit souvent dans des rêves qui se terminent abruptement (son père lui dit simplement que la vie doit continuer); sa prof de math a parlé de ses difficultés et de ses retards à son père, qui n'a pas manqué de le culpabiliser à ce propos; on lui reproche aussi d'avoir peur des chevaux, de manquer de confiance à la piscine; les copains de l'école se moquent de lui et le soumettent au taxage sans qu'il ne se défende (le libraire s'est étonné de ce manque d'autodéfense chez Bastien); petit et faible, il ne peut même pas répondre aux défis de la simple vie quotidienne (ouvrir un pot). Cela fait beaucoup pour un enfant, non? Exigences parentales déçues, rivalités sociales dégradantes, rejet du monde des adultes (par le libraire) ou banalisation (par le père) de ses préoccupations forment un triste bilan. Heureusement que l'interdit a éveillé sa curiosité: L'Histoire sans fin, ce livre "pas comme les autres" que le libraire lui demande d'oublier, deviendra sa médecine intérieure au cours d'une lecture initiatique au grenier de l'école où il se cache puisqu'il a de toute façon raté l'examen de maths.Dans le grenier de son école, Bastien ouvre ce livre étrange et recouvert d'un anneau au bas de la couverture: L'Histoire sans fin. On bascule alors dans le merveilleux, avec tout ce que cela signifie d'enseignement pour la vie intérieure de celui qui lit dans un livre qui n'a pas d'illustrations (dans lequel il peut donc projeter les images de sa vie et de ses proches): "Il était minuit dans la forêt des clameurs..." Après cette ouverture classique, Bastien découvre un monde peuplé d'êtres étranges mais sympathiques: un escargot de course, une chauve-souris géante et un mangeur de pierres (grand comme une montagne mais qui se déplace sur un drôle de vélo). Le conte commence alors à remplir ses fonctions auprès d'un jeune être triste et perturbé, qui n'a guère confiance en lui et qui ne songe même pas à se défendre dans la vie. Le récit porte sur la maladie d'une impératrice atteinte d'une mystérieuse maladie qui fait que le néant envahit son royaume et détruit tout. Il s'agit de sauver l'impératrice de la mort, et ce sera par une quête périlleuse que seul un chasseur courageux peut mener avec succès. Un médaillon magique est donné au chasseur (Atreyu qui se prononce {Atréyou}) qui part sur un cheval blanc (Artax). La quête d'Atreyu est figurée dans un monde extérieur, mais celle que Bastien doit mener se situe plutôt en lui-même: lui aussi est envahi par le néant depuis que sa mère est décédée, mais il ne le sait pas consciemment. Le guerrier étant un enfant ("Oh! un enfant", de dire Bastien quand Atreyu arrive), Bastien s'y identifie tout de suite. D'ailleurs, le sac d'école de Bastien est orné d'une image de guerrier à cheval: c'est donc qu'il aime ce type de héros (ici que le récit s'accorde de façon tangible avec le vécu de Bastien). Artax est un cheval blanc, comme toute monture magique et positive. Contrairement à Bastien, Atreyu n'a pas peur de monter à cheval. Quand on regarde le film, on se rend compte que les personnages qu'imagine Bastien en lisant ressemblent aux personnes de son entourage, de sa vie réelle (bien normal qu'il projette en surimpression sa vie intériorisée sur une aventure dont bien des points d'ancrage sont proches de ses goûts). Déjà Atreyu ressemble à Bastien (même âge, même taille). On verra plus loin que cette identification au héros du récit ira très loin pour Bastien (on bascule même dans le fantastique lorsque l'univers fictionnel et la vie réelle de Bastien s'interpénètrent, jusqu'au paroxysme final... Mais n'allons pas trop vite). La figure du libraire réapparaît dans celle du sage Morla, lui aussi allergique aux enfants et porté à décourager Atreyu dans sa quête, tout comme le libraire avait demandé à Bastien de renoncer à lire pareil livre. Le bon dragon Falcor a un peu la tête et le moral du père de Bastien: optimiste comme le père qui croit que tout va s'arranger, secours disponible sur demande tout au long de la quête d'Atreyu comme lors de l'opération pot de confitures pour Bastien. Finalement, l'impératrice n'aura de nom que celui de la propre mère de Bastien: voilà qui s'avère assez révélateur quant au contenu secret du livre que Bastien est en train de lire... D'ailleurs, dans les contes de fées, la quête qu'il faut mener est toujours une quête intérieure, une quête de soi, de son identité finalement reconnue et acceptée. On comprend aussi que le monde à sauver est celui de sa propre intériorité menacée par la perte de l'être cher qu'était sa mère, désormais objet de ses rêves: triste et malheureux, plus ou moins compris et apprécié de ses copains de classe comme de son père monologuiste, Bastien n'a pas encore souri depuis le début du film. Le néant envahit sa vie comme il menace de le faire dans le royaume de l'impératrice. Suivons vite Atreyu et Artax...Atreyu se fait réveiller par Artax qui broute autour de lui : bonne idée, se dit Bastien. Les besoins élémentaires sont toujours intéressants à combler de suite. Une révélation nous est ici faite lorsque Bastien va au-delà de ce besoin élémentaire en déclarant : « Il ne faut pas tout manger. Nous avons encore une longue route à faire. » Et l'enfant de poser en réserve la moitié restante de sa collation apportée à l'école. Le NOUS échappé par Bastien confirme l'identification de l'enfant avec le héros du livre qu'il lit : la quête est aussi la sienne. On entrevoit ensuite un loup qui semble être sur la piste d'Atreyu puisqu'il passe par les mêmes lieux parcourus par ce dernier. Le loup, comme il nous l'apprend lui-même, est au service du néant : ce qui nous dévore, nous mène au désespoir. Ce qui tue le rêve.Il faut maintenant qu'Atreyu et Artax traversent les « mortels marécages de la mélancolie ». Artax ne le pourra pas, malgré les soubresauts que les mots « je t'aime, ne me laisse pas », lancés par Atreyu, provoqueront pendant un instant. La mélancolie est bien ce qui hante Bastien depuis la mort de sa mère. Le « je t'aime » adressé à Artax doit aussi ressembler à ce que Bastien a pu dire à sa mère mourante... La dernière chance, le dernier recours : la colline carapace où est supposé loger Morla. Allergique à la jeunesse, Morla sort de dessous sa carapace et demande à Atreyu, qui ne cesse de le questionner du haut de l'arbre où il s'est perché, de s'en aller. Heureusement, il aura auparavant donné l'information qui manquait au héros afin qu'il trouve ce qu'il faut faire pour guérir l'Impératrice : il faut aller le demander à l'Oracle sudérien. suite dans la réponse


Dernière édition par le Ven 20 Oct - 23:11, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: L'HISTOIRE SANS FIN   L'HISTOIRE SANS FIN EmptyVen 20 Oct - 23:08

Falcor a quelque peu le visage et le caractère optimiste du père, pour qui il n'y a guère de problèmes dans la vie (on l'a vu au déjeuner). Ici, Bastien découvre comme Atreyu que l'aide peut venir, qu'il ne faut pas désespérer : quelqu'un d'autre peut t'aider, t'aimer, te rendre heureux. « Ne renonce jamais, et la chance sera de ton côté », lance Falcor. C'est là un message capital dans de nombreux contes de fées : il faut faire face à la musique, affronter ses peurs malgré les dangers et éprouver sa personne. Ce que disent les contes et Falcor est qu'il faut croire que cela peut marcher, qu'il faut persévérer. À quoi Atreyu répond ceci : « C'est bon d'avoir un ami ». Oui, désormais seul sans Artax qui est resté dans les marais de la mélancolie, Atreyu avait besoin de réconfort et d'encouragement. Bastien en a aussi grand besoin, seul qu'il est dans sa peine et ses échecs divers à l'école. Comme chacun de nous, Atreyu découvre qu'il a plus d'un ami insoupçonné... En effet, il y a là un couple de lutins qui ont soigné Atreyu depuis son arrivée et qui seront aussi d'un grand secours dans sa quête : elle avec ses médicaments et ses potions, lui par ses expériences sur l'Oracle sudérien. Dans les contes de fées, les lutins se comportent généralement comme des enfants, et le "scientifique" comme son épouse n'échappent pas à la règle : disputes pour savoir qui s'occupera du visiteur en besoin, à qui le tour de regarder dans le télescope (« C'est MON télescope »). Mais comme les autres nains des contes de fées, ces petits êtres connaissent toujours le secret des choses. Atreyu apprend que pour atteindre l'Oracle, il faut d'abord passer la barrière des sphinx. Cette barrière est constituée du regard que les sphinx peuvent porter sur celui qui veut passer : il faut donc avoir confiance en soi, croire suffisamment en soi pour aller plus loin. N'est-ce pas cette foi en lui-même qui manque à Bastien pour se défendre dans la vie contre les reproches du père, contre les camarades qui l'agressent, contre sa peur de monter à cheval alors qu'il veut faire partie de l'équipe équestre de son école ? Atreyu n'hésite pas et part vers la porte qui le subjugue, un peu comme le regard suprême des adultes sur l'enfant hésitant à s'affirmer. Devant Atreyu, un chevalier en armure vient d'être foudroyé. Il hésite donc sous les sphinx qui commencent à ouvrir les yeux d'où sortiront les éclairs meurtriers qui tout à l'heure ont réduit le chevalier en poussière... Bastien est en train de lire la scène et il ne peut s'empêcher de crier à Atreyu de reprendre confiance, supplique que le vieux lutin lui lance aussi. Comme s'il les avait entendus (la chose s'est produite plus tôt, ne l'oublions pas : lorsque Bastien a vu émerger la tête de Morla, il a crié et Atreyu et le vénérable Morla se sont un instant retournés pour voir qui avait crié ainsi), Atreyu se ressaisit, part à la course et plonge tout juste à temps pour franchir ce qu'il croit être l'unique porte à passer ! Bastien, dont on a déjà signalé quelques éléments d'identification à Atreyu, est très concerné par la scène : il n'a pas su expliquer au libraire pourquoi il ne s'était pas défendu contre les petits camarades qui voulaient le « taxer » avant de le lancer dans la poubelle ; il hésite à monter à cheval ; il n'a pas su répondre aux accusations du père au déjeuner. En criant à Atreyu de reprendre confiance, Bastien verbalise la solution à ses propres problèmes. Le regard qui peut subjuguer Atreyu est bel et bien celui du monde adulte que chaque enfant redoute, celui du père qui exige de Bastien qu'il garde ses pieds sur terre. C'est par un travail sur soi que Bastien arrivera à reprendre goût à la vie, à ne plus douter de ses capacités : le chevalier nous apprend que les armures extérieures ne sont d'aucun secours dans l'univers intérieur. Parti sans que le « scientifique » lui ait révélé tous les dangers qu'il rencontrerait, Atreyu doit maintenant passer la porte du miroir sans savoir qu'il sera « confronté à ce qu'il est en réalité ». La neige tombe autour de lui et il s'avance vers la glace qui, finalement, lui renvoie l'image de... Bastien !C'est l'épreuve de la conscience de soi, du jugement sur soi. La neige qui tombe en silence figure la pureté du moi et la froide solitude dans laquelle est retranché Bastien depuis la mort de sa mère. La glace du miroir cristallise ce moi en train de se révéler, de s'actualiser. La conscience de soi, de ce qu'il pense réellement de lui, peut en effet détruire Bastien (en tout cas le perturbe assez à l'école si l'on en croit le père). On n'a qu'à penser à tous ces gens aux prises avec tel ou tel complexe, avec la jalousie, etc. Ces gens règlent leur vie sur ce qu'ils pensent et croient percevoir, même si cela est loin d'être la réalité avec laquelle ils sont vraiment confrontés : « Tout ce qui est imaginaire est vrai », disait encore Ionesco. Après la perte de sa mère, Bastien doit arriver -au moins en imaginaire- à reprendre confiance en lui et en la vie. Bastien se rend compte que c'est sa propre image que découvre Atreyu dans la glace. Il lance par terre le livre qu'il lisait : « Ce livre est trop dangereux », s'écrit-il. Près de la porte de sortie de son repère, il se dit cependant qu'Atreyu ne renoncerait pas maintenant. Et il revient à sa lecture. Le lutin avait raison : voir qui l'on est vraiment est difficile à accepter. Ici, encore une fois, le récit oscille entre les univers merveilleux et fantastiques. Déjà la voix de Bastien a été entendue par Morla et Atreyu ; cette fois Bastien et Atreyu se voient l'un l'autre dans le miroir. La suite verra l'impossible se manifester dans le réel : on sera alors en plein fantastique. Mais n'anticipons pas trop et retournons à la quête d'Atreyu. Passé au travers du miroir, Atreyu arrive devant deux sphinx pareils à ceux de la première porte, mais de couleur apaisante. Ils lui disent de ne pas les craindre, qu'ils sont l'oracle. Bastien les regarde sans effroi et il apprend qu'il doit trouver un nouveau nom à l'impératrice s'il veut la sauver. Mais seul un humain peut fournir ce nom, et Atreyu ne trouvera d'humains qu'aux limites de Fantasia, sa patrie. Cette fois Atreyu n'a pas peur. Déjà il a franchi les deux portes : c'est dans la confiance en soi, dans l'essai de son être que la vérité nous est révélée : notre vérité. Bastien a perdu son plus cher objet d'amour, sa mère. Il lui faut identifier un nouvel objet de rêve, établir une autre relation d'amour. Nommer est poser une relation avec ce qui est nommé. Nommer donne de l'être à ce qui est identifié. « Ma mère avait le plus merveilleux nom du monde », déclare Bastien. Le donner à quelqu'un d'autre serait accepter un autre pôle d'amour et d'idéal. Ce serait aussi sauver l'amour et ce qui fait rêver (dès que nommée, l'impératrice sera là. Le rêve sera. Nommer, c'est faire être.) Mais retrouvons d'abord Atreyu. Monté sur Falcor, Atreyu cherche les limites de Fantasia. Pendant ce temps, le néant envahit le royaume. Tout est détruit, tout éclate et Atreyu tombe dans le vide sous Falcor. Il s'éveille sur la plage, où la vague semble l'avoir rejeté. Il a perdu le médaillon magique qui le guidait depuis le début. À nouveau seul, il appelle Falcor, mais c'est en vain. Soudain, il trouve le mangeur de pierres assis et découragé : le géant a décidé de se laisser emporter lui aussi par le néant. Guidé par le médaillon, Atreyu savait ce qu'il fallait faire et Falcor, le dragon bienveillant, était à ses côtés pour parcourir les milliers de kilomètres jusqu'aux limites de Fantasia. Mais comme dans la vie, rien n'est jamais acquis. Rien n'est jamais gagné : il faut toujours recommencer, toujours rebâtir. Même en amour. Le mangeur de pierres abandonne, résigné à son sort après avoir perdu lui aussi des êtres chers : sa grande force extérieure n'a pas pu sauver le petit bonhomme et sa stupide chauve-souris, ni l'homme et son escargot de course. Ses « bonnes grosses mains pleines de vigueur » n'ont servi à rien. C'est par une action intérieure que doit se régler le problème profond qui ronge le cœur et l'âme de Bastien. L'épisode de la caverne va nous le confirmer. Atreyu quitte le mangeur de pierres et entre dans une sorte de grotte où des scènes sont peintes : on y reconnaît entre autres celle où Artax périt dans les mortels marécages de la mélancolie, la colline-carapace de Morla et le passage du miroir. Puis Atreyu s'attarde à une scène peinte que l'on n'a pas encore rencontrée : deux grands yeux de loup qui se détachent dans le noir ! En se retournant, Atreyu voit Gmork, son poursuivant que nous avions entrevu dans les marais. Il lui apprend qu'il est le serviteur de celui qui détient le pouvoir sur ceux qui, n'ayant plus de rêves à cause de l'anéantissement de Fantasia, sont désespérés. « Les gens sans rêves sont faciles à soumettre », lui déclare en substance Gmork. Atreyu reconnaît son échec à sauver Fantasia parce qu'il ne peut arriver aux humains qui seraient aux limites de Fantasia. Gmork s'esclaffe et le traite d'enfant stupide : « Fantasia n'a pas de limites ! » Le guerrier Atreyu n'a d'autres choix que d'engager le combat avec celui qui a été envoyé pour l'empêcher de rejoindre un humain. De la même manière que la forêt dans la nuit est la figuration des désirs enchevêtrés dans l'intériorité de l'être, de même la grotte est-elle une figure du monde intérieur où les événements s'inscrivent : rien ne se perd, tout ce qui a été vécu est emmagasiné en chaque être. Au point de conditionner ce qui vient vers soi : la rencontre entre Gmork et Atreyu était donc inévitable. Atreyu, comme tout enfant, ignore bien des choses que les adultes savent : Bastien découvre que l'on ne sait pas toujours tout. Il apprend aussi que son manque de défense lui vient de la perte du goût et du droit de rêver : sa mère est morte et son père l'a enjoint de remettre les pieds sur terre. Il n'attend et n'espère plus grand-chose. D'ailleurs, on ne l'a pas vu rire ni sourire depuis le début de cette histoire ! Résigné comme le mangeur de pierres, il s'est laissé maltraiter par les camarades de classe : « Pourquoi ne leur as-tu pas donné un bon coup de poing ? », lui avait demandé le libraire. À quoi Bastien n'avait répondu que par ces mots vagues, mais qui nous renseignent sur son désarroi : « Je ne sais pas ». On comprend donc que celui qui rêve et réalise ses rêves n'a pas d'autres maîtres que lui-même. Comme on l'a mentionné plus tôt, ce sont nos rêves qui font la réalité, notre réalité. Vainqueur, mais désormais seul, Atreyu continue d'avancer péniblement. Entre-temps, Falcor a récupéré au fond de l'eau le médaillon magique qui guidait Atreyu. Encore une fois, l'aide inespérée arrive pour sauver Atreyu du néant qui était sur le point de l'emporter. Monté sur Falcor qui l'a retrouvé et sauvé, le guerrier parcourt les restes du royaume et débarque enfin à la tour de l'impératrice. Tout est perdu, semble-t-il. Atreyu dit qu'il n'a pas contacté d'humain pour donner le nouveau nom nécessaire à la survie de l'impératrice. Mais la jeune impératrice voit la chose autrement... Souvent dans les contes de fées, le héros reçoit une aide inattendue (manifestation des ressources intérieures insoupçonnées). Tout cela semble vain puisqu'il ne reste que trois éléments pour royaume : la tour, en danger tout comme l'impératrice inaccessible (pôle d'amour qui recevra justement le nom de la mère idéalisée) ; Falcor (dont le visage et l'éternel optimisme rappellent le père de Bastien) et Atreyu (auquel s'identifie Bastien, comme nous l'avons vu). C'est bien là l'univers restreint de Bastien depuis la mort de la mère. L'impératrice savait qu'un enfant de la Terre devait lui donner un nouveau nom, mais il fallait qu'Atreyu vive ses épreuves et ses émotions afin que l'enfant aussi sache qu'il est lui seul capable de sauver l'univers du rêve et le droit de rêver. Elle dit que l'enfant de la Terre « lit sa propre histoire » et elle lui demande donc directement d'intervenir : « Sauve-nous, Bastien ! Dis mon nom ! » Bastien ne peut pas croire qu'il est si important. On ne peut pas le connaître à Fantasia. Mais devant l'imminence de la destruction totale de Fantasia, il ouvre la fenêtre du grenier et lance dans la nuit le prénom de sa mère morte. Aussitôt, les éléments déchaînés se calment et l'impératrice est à ses côtés. Du royaume de Fantasia, il ne reste qu'un grain lumineux que l'impératrice offre à Bastien pour qu'il recommence à croire en ses rêves. Puis, grâce aux voeux de Bastien, Fantasia se reconstruit...

Arrivé par magie dans le monde de Fantasia, Bastien rencontre Atreyu et devient ami avec lui ; il a l'AURYN qui exauce ses voeux. Mais à chaque fois qu'il fait un voeu, il perd un souvenir de son monde : c'est un peu comme un prix. Atreyu lui fait remarquer mais il persiste, allant même jusqu'à l'insulter et le blamer. Bastien devient prétentieux et il se vante de son statut de "Sauveur". Il devient ami avec la maléfique Xayide qui le manipule et le fait attaquer la Tour d'Ivoire ; Atreyu s'enfuit et revient avec une armée de rebelles anti-Xayide. Une longue guerre débute. Qui gagnera ? C'est l'histoire du forum...
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Magic Si
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MessageSujet: Re: L'HISTOIRE SANS FIN   L'HISTOIRE SANS FIN EmptySam 21 Oct - 13:50

Est-ce que c'est moi ou ton lien ne fonctionne pas?
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MessageSujet: Re: L'HISTOIRE SANS FIN   L'HISTOIRE SANS FIN EmptySam 21 Oct - 14:34

Moi non plus je n'arrive pas à aller voir le forum à cause du lien...
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Professe
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MessageSujet: Re: L'HISTOIRE SANS FIN   L'HISTOIRE SANS FIN EmptySam 21 Oct - 15:39

Peut-être est-ce : http://fantasia.xooit.fr Wink

En tout cas, je vais aller y faire un tour car il m'interesse ce forum !! L'histoire sans fin c'est vraiment génial comme film !! J'l'adore vraiment !
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Cyclope
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MessageSujet: Re: L'HISTOIRE SANS FIN   L'HISTOIRE SANS FIN EmptySam 21 Oct - 15:55

Ca me rappelle mon enfance...je l'ai acheté il n'y a pas longtemps pour mes enfants mais je n'aime toujours pas la mort du cheval L'HISTOIRE SANS FIN Icon_cry
L'HISTOIRE SANS FIN Parking_
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MessageSujet: Re: L'HISTOIRE SANS FIN   L'HISTOIRE SANS FIN EmptySam 21 Oct - 18:13

Merci beaucoup d'avoir prété attention à mon forum.
Monsieur le Professeur, vous avez raison : le lien est http://fantasia.xooit.fr
Si vous voulez vous y inscrire, vous aurez toute mon attention puisque je suis le seul membre !
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MessageSujet: Re: L'HISTOIRE SANS FIN   L'HISTOIRE SANS FIN Empty

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