Tremblement de terre groupe 1 (bis)

Scott était toujours dans les décombres de l'immeuble écroulé. Il avait du mal à savoir où il était exactement, on aurait dit un couloir. Le collier trouvé par terre indiquait qu'il devait y avoir une bijouterie non loin. Enfin, ce qu'il en restait ! Il était toujours à la recherche de la personne qui avait appelé à l'aide, d'autant qu'une femme étrange l'avait guidé jusque là, lui indiquant une victime. Cyclope resta 5 minutes sans bouger, les sens en alerte, retenant son souffle. Il n'entendait plus rien, hélas. Devait-il continuer à chercher ? Il appela à nouveau, et retient encore sa respiration. Pas un bruit, si ce n'était les grincements de béton et de métal de temps en temps, qui n'annonçaient rien de bon. Il avait conscience qu'il n'avait rien à faire là, mais son sens du devoir lui commandait de tenter coûte que coûte de sauver le plus de monde possible.

Finalement, la mort dans l'âme, il revint sur ses pas et retrouva le vigile assis là où l'avait laissé.

-" Je n'ai trouvé personne. Je ne suis pas certain que quelqu'un ai pu s'en sortir, hélas. Je vais vous ramener à la surface, les secours vont s'occuper de vous "

-" Et les voleurs ? Ils faut les rattraper ! " dit l'homme dont le métier continuait à lui coller à la peau.

-" Je vous promets qu'on en parlera là haut, il y a la police, ils s'en occuperont " promit-il, sans préciser qu'il n'avait pas l'intention de 'l'accompagner jusque là, et que ça serait à l'homme de raconter lui-même ce qu'il avait vu. Scott lui fausserait compagnie dès qu'il serait certain que quelqu'un le prendra en charge. Et de là, il pourrait trouver un réseau et s'assurer que Jean allait bien.

Tout se déroulait à merveille jusqu'ici. Le plan des confréristes avaient bien fonctionné. Maintenant, ils s'étaient séparés pour mieux se dispersés. Crapaud était parti de son côté et Kath avait pu s'extirpé des décombres en embraquant le sac de sport remplit de bijoux et de petits matériels hifi. Elle s'était fait passé pour une survivante et un pompier l'avait même aider à rejoindre une ambulance afin de lui prodiguer quelques soins. Une fois terminée, Shock allait pouvoir s'éclipser tranquillement et rejoindre son comparse.

_"Merci infiniment de m'avoir sauver, vous faites vraiment un travail remarquable." Dit elle au pompier.

_"Je vous serez éternellement reconnaissante."

Blablabla...Shock en faisait des tonnes et avant qu'elle ne finisse de complimenter le pompier un imprévu vint tout chambouler. Malgré, le brouillard de poussière et les sirènes des ambulances, le cri d'un homme persistait :

_"C'est elle, c'est elle ! C'est une voleuse ! Attention elle n'est pas toute seule !" Cria t'il en la montrant du doigt.

Shock regarda en direction des cris et elle pu reconnaitre le flic qu'elle avait rencontré un peu plus tôt dans les décombres et dont Crapaud s'était occupé. Mais c'était pas ça le plus problématique. Le hic, c'est qu'à ses cotés il y avait Cyclope.

_"Hé merdeeeeee...Et je parie qu'il a ramener toute la clic avec lui."

Puis, son regard croisa celui du pompier qui semblait beaucoup moins sympathique tout d'un coup. Ni une ni deux, elle lui flanqua un gros coup de sac pour le pousser de son chemin et tenta en premier lieu de s'enfuir.

Observant autour d’elle la brune cherchait des visages familiers, elle connaissait peut-être quelqu’un et trouverais peut-être la belle rousse. Ce tremblement de terre avait causé beaucoup de dégâts, il ne restait que des cendres et de la poussière de l’imposant bâtiment commercial mais avait aussi causé beaucoup de dégâts humains, elle imaginait bien, le nombre de personnes mortes dans cet incident. Elle regrettait d’être si inutile, la douleur était si prenante qu’elle ne pouvait rien faire, à part regarder. Elle avait l’impression qu’on lui avait enfoncé l’un de ses grosses poutres en métal dans l’omoplate et ça les médecins ni pouvaient rien, aucun analgésiques n’étaient assez puissants pour annihiler la douleur et il ne pouvait pas lui mettre une attèle ou une cale car, la partie brisée n’était plus visible. Son aile brisée, arrivait à la souffrir même si elle ne l’avait plus sous cette forme, de quoi révolutionner la théorie du membre fantôme, si seulement des spécialistes s’occupaient de son cas mais elle n’aimait ce que signifiait cette pensée. Vivre comme un animal de laboratoire, elle ne voulait pas être comme ça et s’efforça de penser à autre chose, de trouver quelque chose n’importe quoi pour essayer d’oublier la souffrance.

Soudain apparaissait derrière une ambulance stationnée non loin, elle vit une superbe femme aux cheveux noirs comme la nuit avec un imposant sac de sport, sa démarche était parfaitement sure. Elle ne semblait ni blessée, ni faire partie du personnel médical, avait-elle réussit à s’en sortir sans dommages. Sibylla partait dans des hypothèses plus farfelues les unes que les autres pour essayer d’échapper à la douleur qui lui déchirait le dos. Quand, tout à coup, des cris retentirent et pas des cris de douleur

« C'est elle, c'est elle ! C'est une voleuse ! Attention elle n'est pas toute seule ! »

Un policier montrait du doigt, la jolie brune qu’elle observait. Cela expliquait pas mal de choses. Elle donna un grand dans un sauveteur avant de se mettre à courir, la magicienne ne pouvait pas laisser faire ça. Elle attrapa tant bien que mal son haut de forme et en sortit un caillou un peu pointu, qu’elle jeta sur le chemin de a brune, cela devrait suffire à la faire trébucher, juste le temps qu’il la rattrape.

C'était la folie !
Du bruit, du sang, de la poussière, de l'agitation, des cris et des sirènes. Le chaos régnait en maître dans le centre commercial. Crapaud était dans son élément !
Après avoir éjecter Ambre, la jolie x woman, de la voiture de Scott, Mortimer se mît en quête d'un autre véhicule. Il prit donc son sac et marcha en slalomant entre les décombres. Les pompiers et les policiers arrivant en nombres et certains agents du FBI, de la CIA et même du Shield faisaient leurs apparitions. Toynbee prit donc un foulard noir qui se trouvait là et se le plaça sur le visage de manière à cacher la moitié basse de sa figure.

Au bout de dix minutes, Mortimer vit un humer H2 garer sur un accotement. Ni une, ni deux, il sauta à l'intérieur, démarra et commença à rouler en direction de l'autoroute.
Mais le miracle d'avoir trouvé une voiture avec les clefs sur le contacts ne dura que dix secondes car il y avait deux hommes assis à l'arrière. Dans sa malchance, Crapaud comprit vite que les deux bonhommes travaillaient pour le FBI car l'un passa sur le siège passager, le menotta au volant tandis que le second le tenait en joue avec son magnum.

Mortimer ne pouvait pas rouler vite donc la scène devait être assez comique vu de l'extérieur car la voiture avançait en zigzagant et par saccade. Au bout de trois coups de poings dans les côtés et au visage, crapaud décida de riposter.
Il fit volte face et cracha sur l'agent sa salive gluante qui lui colla ses mains au visage mais l'agent assis à côté de lui le mît en joue et lui dit:

"_ Gare toi plus loin doucement et surtout reste calme !"

N'écoutant que son courage, il accéléra à fond et tourna au dernier moment dans une voiture rouge stationner là. Comme le passager n'avait pas sa ceinture, il passa au travers de la vitre et alla s'encastrer dans le pare-brise de ...... Scott Summers! Un long et maléfique rictus se dessina sur visage mais le bonheur fut de courte durée car :

1) Les clefs de ses menottes étaient dans une des poches de l'homme qui se situait à sa droite et
2) Cyclope se trouvait à dix mètres de là et il n'avait apparemment rien loupé de la scène.

Ça sentait le sapin .....

Tous les repères étaient perturbés dans toute cette agitation, sa mal de crâne devait être plus important qu’il ne le pensait car il avait un trou, une partie noire qu’il n’arrivait à s’en souvenir. L’instant d’avant, il se tenait entre deux mutantes qui semblait vouloir en découdre et l’instant d’après il était face contre le bitume, la fumée toujours présente avec cette odeur particulière de cendres. Sa tête lui tourna quand il tenta de se relever, Eamonn s’appuya sur l’arbre juste à côté. Il se souvenait de cet arbre, ce qui voulait bien que ça c’était passé comme il le pensait. Il passa la main dans ses cheveux pour remarquer le choc que lui avais administré la rousse en colère était assez sévère mais il ne voulait pas encombrer les ambulanciers pour rien. Néanmoins il se dirigea vers l’agitation ambiante. Il pourrait peut-être aidé malgré ses moyens réduits.

Le brun venait de rejoindre les lieux du sinistre, des cris retentirent derrière lui et il eut juste le temps de se retourner pour éviter à une jeune femme de faire une rencontre avec le sol. C’est en la relevant que je remarquais que je la connaissais. Sa chevelure noire de jais, cette taille fine, c’était Katharina qui faisait partie de la Confrérie.

« Katharina ? Qu’est ce que tu fais ici ? »

La brune ne semblait pas avoir trop de temps et se fondait dans l’agitation ambiante avec une facilité déconcertante mais il se demandait tout de même pourquoi elle était là. Elle ne semblait pas blessée et ne devait pas être dans le bâtiment. Je ne la connaissais pas depuis longtemps mais sa sœur le tuerait s’il n’aidait pas ses amies si l’occasion lui en est donnée comme c’était le cas.

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