Et si on discutait ? (Libre )

Invité

Il fut un temps où ce jeune homme ne serait pas sortit comme ça dans la rue. Il fut un temps où il n'aurait pas adresser la parole aux gens, il fut un temps où il se serait sauver. Mais maintenant Danny Loréno était persuader de savoir contrôler ses pouvoirs. Il était persuader qu'il savait ce qu'il faisait. Et c'était pour ça qu'il avait décider de se balader tranquillement dans la ville, sans vraiment faire attention à ce qui se passait autour de lui. Il croisa des gens, et de temps en temps il piqua des portes feuilles. Fallait bien survivre, non ? Il avança tranquillement dans la rue jouant de temps en temps avec des canettes de soda écraser sur le sol. Il avançait sans de but précis et soudain il trouva une jeune femme, il se dit qu'il pourrait la suivre et qu'elle devait surement avoir un bon porte feuille dans son sac. Il s'approcha assez vivement d'elle et faisant semblant de tomber, il lui prit son porte feuille, il fit ensuite :

"Désolé..."

Puis il reprit son chemin comme si rien était. Il arriva dans une ruelle et s'asseyant sur une pile de cageot en bois, il compta les billets et jeta les pores feuilles qu'il venait de vidé. Il se moquait de savoir si on pouvait le trouver où non, ou si au contraire, on le voyait, dans tout les cas personne ne savait qui il était. Depuis l'âge de 10 ans il était porter disparut aux yeux des gens. Et maintenant il s'arrangeait pour que personne ne fasse le lien avec cet enfant qui pouvait électrocuté une personne juste en s'énervant. Bien sur maintenant il disait qu'il savait gérer, qu'il contrôlait, mais la vérité s'était qu'il ne savait pas gérer. Il le pensait parce qu'il restait loin des gens, et qu'il ne parlait pas beaucoup, mais sinon il n'avait jamais apprit à contrôler son pouvoir. Soudain il entendit une présence prêt de la ruelle où il était.

"Ah, quelle vie..."
Karima se promenait tranquillement dans la rue, le sentant cogner durement contre ses épaules nues. Elle croqua dans la pomme qu'elle venait de subtiliser dans une épicerie, et jeta le reste dans une poubelle proche. Elle scruta les environs, un peu ennuyée.

Non pas que dormir sous les ponts était agréable, mais c'était moins difficile lorsqu'il faisait ce temps-là.
Karima repéra une boutique de vêtements féminins bien connus et s'installa sur un banc juste en face, sortit une cigarette de son paquet et l'alluma, en pensant à toutes ces robes hors de prix qu'elle allait bientôt s'offrir.
Voler était ce qu'elle savait faire de mieux, faute de quoi elle ne pouvait pas vivre. Il faut dire que des vêtements de haute coututre n'avaient aucun rôle dans sa survie, mais ça, c'était juste un moyen de s'amuser.

Elle était en train de tirer une bouffée de sa cigarette lorsqu'elle vit une scène étonnante, néanmoins courante dans les rues de New York ; un pickpocket venait de subtiliser habilement son portefeuille à une fille.
Karima sourit. Elle se leva lentement et suivit de loin le jeune homme qui s'engouffra dans une ruelle un peu plus loin.
Ce ne fut pas l'appat du gain qui la poussa a suivre le jeune homme, car avec son pouvoir, elle pourrait facilement récupérer le contenu d'une vingtaine de portefeuilles en moins de cinq minutes, mais plutôt le fait qu'elle s'ennuyait.

Provoquer le garçon l'occuperait au moins dix minutes.
Elle s'engouffra dans la ruelle à sa suite et le vit en train de compter les fruits de son petit larcin. Elle s'avança un grand sourire aux lèvres, se planta devant lui et dit d'une voix forte, sûre d'elle comme toujours :

"Si tu ne m'en donnes pas la moitié, je préviens les flics. Cette femme serait ravie de revoir son portefeuille, je pense."

Elle lissa les plis de sa robe d'un air distrait.

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Danny était toujours assis sur son échafaudage. Portant un bagguis léger déchiré aux genoux et un t-shirt large à capuche, il passait inaperçue dans les rue de New York, néanmoins, il fut surprit de voir une jeune femme le suivre et lui demande la moitié du larcin. Il esquissa un sourire et lui dit d'un petit air isolent :

"Ha ouai ? Et pourquoi je devrais ? A ce que je sache je l'ai volé tout seul ce frique ! Et puis tu peux dire ce que tu veux aux flics je m'en fou !"

Il sauta pour atterrir au sol et la narguant avec les billets il les enfourna dans ses poches arrières. Poches arrières qui contenaient déjà pas mal de billet qui appartenaient à d'autres porte feuilles. Il la regarda de son petit air insolent et arrogant. C'était sa façon à lui de se défendre, enfin face à une femme. Les hommes il les craignaient, mais avec son père et l'homme qui l'avait adopté ce n'était pas étonnant. Il fit à la jeune fille ensuite :

"Et puis t'es qui pour me parler comme ça, hein ?!"

Il marqua une pause et tout en reculant vers le fond de la ruelle, il lui sortit en plissant les yeux et en devenant nerveux, car visiblement elle ne semblait pas vouloir lâcher l'affaire :

"J'ai pas de compte à te rendre, je suis pas intéresser par une coopération !"

En faite, être seul ça commençait à le souler, mais il n'avait jamais trouver une seule personne capable de le supporter et capable de l'accepter. Peut être que si il s'y prenait un peu mieux il pourrait bien s'entendre avec elle, parce qu'elle ne semblait pas méchante, ils avaient environ le même âge, bien que Danny soit un peu plus vieux qu'elle, mais de deux ans environ. Il la regarda de son petit air, ses yeux se mirent à briller comme des éclairs, signe qu'il commençait à ressentir le besoin de se mettre dans son coin avant que ses émotions ne prennent le dessus et qu'il ne fasse un mauvais geste. Mais ça il se garda bien de le dire.

"Ha ouai ? Et pourquoi je devrais ? A ce que je sache je l'ai volé tout seul ce frique ! Et puis tu peux dire ce que tu veux aux flics je m'en fou !", dit le mec d'un air insolent.

Karima garda son sourire et se cura les ongles pendant que le jeune homme mettait les bifetons dans sa poche après l'avoir copieusement narguée.

"Et puis t'es qui pour me parler comme ça, hein ?!"

La jeune femme croisa ses bras dans son dos. Certes elle pourrait lui voler son argent sans même qu'il ne s'en aperçoive, mais ce jeune homme arrogant commençait à lui plaire.

"Hou, je vois que monsieur est courageux," susrra-t-elle en s'approchant. "Qui je suis? Je pense pas que t'aies vraiment envie de le savoir. Mais je vais te montrer quelque chose."

Karima serra le poing et l'atmosphère se fit lourde. Le jeune homme se figea instantanément. Elle le contourna lentement et prit quelques billets dans la poche de son baggy. Elle revint à sa place, l'argent dans la main, et le temps reprit son cours normal dans la ruelle.

Karima s'éventa avec les billets.

"J'ai pas de compte à te rendre, je suis pas intéresser par une coopération !"

La jeune fille ricana et le garçon recula, une lueur étrange dans le regard. Karima eut l'impression qu'il avait peur.

"Tiens," dit-elle en lui jetant les billets, "Je suis pas la pour te faire du mal. Je pense en revanche que tu ais bien besoin d'une coopération. Tu me sembles bien seul..."

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Danny n'eut pas le temps de s'apercevoir du tour de passe passe de la jeune fille. Il avait juste eut un petit effet de recul en la voyant s'approcher de lui dangereusement. Elle lui avait même susurer qu'il était courageux. Il lui fit avant de sentir l'atmosphère devenir lourd :

"J'ai pas peur de toi !"

Puis il ne bougea plus. Pas qu'il voulait bouger, mais plutôt qu'il eut l'impression que le temps venait de s'arrêter. Lorsqu'il put de nouveau bouger, il eut pour premier réflexe de regarder autour de lui, puis il la vit se faire du vent avec les billets, il porta sa main à ses poches et fronça les yeux, il aurait bien voulut lui envoyer la foudre, mais il avait bien trop peur des conséquences. Il préféra donc reculer et passer lui faire croire qu'il ne voulait pas coopérer. Elle sourit et lui renvoya les billets, pensait qu'il devait avoir peur d'elle. Elle lui dit qu'il avait surement besoin d'aide et qu'il devait en avoir marre de la solitude. Il fit :

"Ha ouai ? Et qu'est-ce t'en sais !!"

Fit-il en sentant son pouvoir qui commençait à lui démanger les mains. La lueur qui lui enveloppait les yeux n'était pas de la peur mais plutôt des éclairs qui commençaient à se former. Il finit par lui dire :

"Pourquoi tu voudrais être avec moi ?"

Finit-il par demander. On ne savait pas, mais pourquoi ces deux là ne ferrait pas équipe ? Sachant surtout que Danny avait deux vrais métier et donc le vol n'était qu'un supplément dans sa vie. Il plissa les yeux et après avoir poser cette question, il finit par se calmer. Ses yeux étaient redevenue bleu clair et sa respiration normal, il avait arrêter de reculer et la regardait d'un air un peu interrogatif.

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