Quelque part dans les sous-sols du manoir Xavier, le professeur MacCoy a fait installer un laboratoire ultra-moderne qu'il utilise lorsqu'il travaille à l'Institut. Parfois même, il y conduit ses élèves les plus prometteurs.
C'est l'une de ses retraites préférées juste après la bibliothèque. Il y passe un temps considérable. Il y a toujours des dizaines d'epériences en cours qui bouillonnent, fument, grondent, vrombissent... dans un ballet permanent.
A l'instar de la chambre du Fauve, le laboratoire est parcouru en tous sens de barres fixes auxquelles le mutant aime à se suspendre pour réfléchir, pour se balancer avec aisance d'un coin à l'autre de la pièce en quelques secondes ou pour utiliser simultanément 3 de ses 4 mains.
Les pièces qui le composent sont un condensés de tout le matériel que l'on peut rassembler en matière de sciences exactes et naturelles.
Le laboratoire est à une pression inférieure à la pression atmosphérique pour éviter que quoique ce soit en sorte par un courant d'air. Il est isoler du reste de l'Institut par des sas hypobares truffés de détecteurs et des murs d'aciers trempés de 50 cm d'épaisseur, renforcés avec du plomb.
Difficile de faire un inventaire précis : les instruments de dissections ou la verrerie de chimie la plus complexe côtoie des appareillages de pointes tel que des spectromètres de masse, des microscopes électroniques un séquenceur ADN ou un scanners IRM.
Plusieurs salles sont réservées à l'étude des bactéries, virus et autres microbes pathogènes avec une douche de décontamination.
D'autres sont le royaume de la physique newtonienne ou quantique, de la mécanique des fluides et de la thermodynamiques...
D'autres enfin sont remplis d'immenses calculateurs à la puissance jusque là jamais atteint qui participe d'ailleurs de l’existence de
CEREBRO.
La verrerie de chimie y côtoie les caissons stériles des études de bactério-virologie, les pièces en pression négative sont à coté des scanners.
Tout ce fatras scientifique à pourtant un thème commun :
l'étude de la mutation !