Naflin cherchait le professeur Xavier. En effet, il venait à peine d'arriver, et pour toutes les questions qu'il avait à poser, il n'avait eu pour seule réponse que des "Il faudrait que tu demandes au professeur" ... Y comprit la question :"où puis-je le trouver ?", ce qui lui donnait plus ou moins l'impression qu'on ne l'écoutait pas.
Il avait remarqué le bureau du professeur, mais ce dernier était vide, ou du moins, la porte était fermée à clef. Battant le rappel de ses souvenirs, Naflin se souvint que ledit professeur était un grand télépathe, ce qui fit germer en son esprit une idée. Il ferma les yeux, fit le vide dans ses pensées, et songea :
PROFESSEUR XAVIER !
Na voyant personne arriver, il songea alors que sa pensée était peut-être comme un cri que seul les télépathes pouvaient entendre. Et que ce dernier était probablement trop loin pour l'entendre.
Il l'avait croisé lors de son arrivée, tandis qu'il trainait ses sacs vers le dortoir, il l'avait entraperçu prenant un ascenceur joliment intégré dans les boiseries des murs.
Il l'avait vu ...
Réçament, il avait découvert que son pouvoir d'amplification, ne s'activait pas uniquement sur contact épidermique. Ce contact lui permettait d'avoir plus facilement à l'esprit l'escence de la personne, et de pouvoir ainsi agir sur ses pouvoirs.
Si il voulait que le professeur l'entende, il fallait qu'il ait l'ouïe plus fine encore, qu'il puisse l'entendre tandis que son esprit était focalisé sur autre chose, ce qui était très probablement le cas.
Il lui fallait donc se représenter l'escence du professeur Xavier, ce qui n'était pas particulièrement simple. En effet, il n'avait pour çà que le souvenir de l'avoir entraperçu... Pourtant, il se trouvait à coté de son bureau, lieu où ce dernier devait passer un certain temps.
La Psychométrie. La faculté naturelle qu'ont tous les humains à ressentir les traces laissées par les autres sur des objets. Une facultée a l'instar de la vue, de l'ouïe, de l'empathie, que tout le monde possède, mais qui sont plus ou moins développées. Et comme un homme complètement miro remarque ce qu'il cherche ardament, alors qu'en temps normal, il n'en aurait vu qu'une tache de couleur, Naflin percevait des traces.
Des centaines de traces, émanant toutes de personnes différentes. C'était à s'y perdre. Mais Naflin ne voulait pas cesser. Repérer un son précis dans ine cacophonie, c'est déja pas simple, mais en plus, le faire lorsqu'on est à demi-sourd, çà mobilise toute sa concentration.
Assis le dos contre la porte, Naflin était plongé dans un état second, une forme de méditation où il se focalisait entièrement sur ces traces. Les raprochant de celle qu'il avait gardé en mémoire du professeur Xavier.
Tous ces efforts ne lui donnaient que très peu de résultats, mais ils avaient le mérite de concentrer son esprit sur le professeur ...
