Besoin d'argent

HJ : ne pouvant être l’inconnu qui te “prends” sous son emprise, je vais me contenter du rôle de la volée... après tout pour un premier jour à New York déjà que Doreen sera un peu perdue autant qu’elle se retrouve complètement déboussolée.

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New York, c’était pas possible elle y était... enfin !!!
Doreen venait d'atterrir il y a... une douzaine d’heures environ. Mais il n’y avait que peu de temps qu’elle avait quitté l'aéroport, en effet ce n’était pas tant la durée du vol de Paris jusqu’à New York qui était une épreuve que le fait d’être dans l’aéroport international JFK de se faire contrôler, de retrouver ses bagages, de chercher un café le temps que les bagages arrivent et de trouver la sortie. Tout cela pour dire que Doreen était en plein dans la découverte de la ville celle qui ne dort jamais transportant sa grosse valise d’une main avec un peu de mal il fallait bien l’avouer, un autre sac bien plus léger celui-là (enfin autant que peut être le sac à main d’une femme) en bandoulière. Le regard de la jeune femme balayait tout du regard, comme pour ne pas en perdre une miette. Ses pas au lieu de l'amener vers son hôtel la dirigeait vers le centre commercial. Pas grand chose de différent par rapport à ceux de chez elle. A part que tout était bien plus grand... comme la ville tout était démesuré.
C’est alors qu’une main experte fouilla dans le sac à main de Doreen alors que son regard était plongé devant une boutique souvenir.

**Oh une statue de la liberté en miniature... qu’est-ce que ça peut être laid.**

Doreen ne se rendit compte de rien trop absorbée à regarder un T-shirt sur lequel il y avait marqué I love New York.
Puis voyant les cartes postales, la brune prit l’excellente résolution d’en acheter pour sa famille.

**Comme ça au moins la sale besogne sera faite... Quitte à les envoyer dans une semaine...**

Elle fouilla donc dans son sac, d’abord lentement puis de plus en plus paniquée elle lança en français.

“Eh Mon porte-feuille... !!!”

**Eh m.... ne me dîtes pas que je l’ai laissé à l’aéroport... et je fais quoi maintenant...**

La jeune femme dut prendre rapidement sa respiration il fallait qu’elle se calme.

**Bon tant qu’à être ridicule**

Doreen vida tout le contenu de son sac sur le trottoir, peut être avait-elle mal regardé.

**J’étais sûre de l’avoir pourtant.**

“Eh mon porte-feuille” Cette fois elle le dit bien en anglais mais bien trop tard elle le craignait.

( HJ: Désolée du retard ^^" Mes fin de semaines sont toujours chargées )

L'inconnu, de sexe masculin, ne lâchait pas sa main, chassant avec ses yeux le regard de Laurie. Il savait, il avait tout vue, et fort malheureusement, il voulait aider la pauvre Doreen. Avançant vers la mutante, il traînait avec lui Laurence, sans même lui adresser un mot. Cette dernière tentait toujours de se défaire, mais en vain. Arrivé aux devants de Doreen, il poussa Flore vers l'avant, s'éloignant déjà.
N'étant pas d'une nature scrupuleuse, la mutante ne pouvait pas faire autrement que de redonner son dû à sa victime. Timidement, elle sorti le porte-monnaie de sa poche et le tendit vers la jeune femme. Son coeur battait à tout rompre, elle haletait. Elle se sentait si mal-a-l'aise, appréhendant la réaction de l'inconnue.

" Désolée... Je... Je... "

Ajouta-t-elle timidement, posant son regard émeraude au sol, histoire de fuir celui de Doreen. Elle ne savait que faire... Ce qui expliquait entre-autre pourquoi elle bégayait maintenant.

" Je ne voulais pas... Je... C'est... Que... Je... "

Elle n'arrivait toujours pas à trouver les mots appropriés à la situation. Elle se sentait ridicule, totalement ridicule.

HJ : Mais tu es toute excusée !!!

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Mais comment allait-elle faire ? Comment ? Comment ? Elle croyait entendre battre son coeur dans la poitrine... eh bien le saut à l'élastique ne lui avait pas autant fichu la trouille.
C’est alors qu’une jeune femme la sortie de ses questionnements sans réponse en tendant un porte monnaie qu’elle avait sortie de sa poche, et pas n’importe quel porte monnaie, c’était le sien à elle, avec dessus un logo représentant un singe jouant des timbales.

“Mon porte feuille !!!” s’écria-t-elle dans la langue de Voltaire avec joie !

Doreen fusilla du regard la jeune femme en face d’elle. Comment avait-elle pu ?
Alors que son interlocutrice était entrain de bégayer elle ouvrit ce si précieux porte monnaie pour voir si tout y était :

“Alors quelques dollars... 10, 20... ma carte de membre du club de ciné... oh un vieux billet, mes nombreuses cartes de fidelités, argh ma carte d’identité... mmmh oui il y a tout” le tout dans la langue de euuu de de... de Van Gogh of course, enfin bien sûr !

Le visage de la brune se radoucit, elle leva son regard en face de l’autre brune, cependant elle garda un ton sec dans sa voix, concentrée pour pouvoir sortir quelque chose de potable en anglais.

“Pourquoi avez-vous fait ça ?”

Oui encore est toujours cette éternelle question commençant par ce pourquoi qui lui trottait encore et toujours dans sa tête. Ses yeux étaient inquisiteurs.

(hj : je m'incruste, mais je peux effacer si je gêne)

James Connors, commissaire et ami de longue date du professeur Xavier, avait enfin prit un jour de congé depuis... à vrai dire, il lui était difficile de se souvenir quand il avait pu. En effet, non qu'il n'aima pas les vacances, mais il y avait enormément de travail à New York et les réductions d'effectifs le poussaient souvent à reporter ses repos. Mais cette fois, il avait décidé qu'il prendrait un jour chômé, quoiqu'il arrive. D'ailleurs, il avait coupé son portable. La liberté, enfin...

James était donc nonchalement installé à une table de la terrasse d'un café, ses longues jambes étendues devant lui, fermant à demi les yeux, savourant le plaisir de ne rien faire, et de n'avoir rien à faire.

A travers ses yeux mi-clos, il avait vu un homme attraper le bras d'une jolie jeune fille et la trainer à travers la foule. Il était déjà à moitié levé (on ne se refait pas, que voulez-vous) que l'homme l'avait lâché. Il décida donc de s'asseoir à nouveau et d'observer la scène, mais en voyant la jeune fille en question tirer un portefeuille de sa poche pour le rendre à quelqu'un d'autre, il décida d'intervenir. Après tout, se dit-il en soupirant, les crimes et petits délits ne s'arrêteraient pas juste parce qu'il avait décidé de se reposer !

James arriva donc rapidement près de Doreen et Laurence pour offrir son aide, en présentant sa carte bien ouverte :

-" Escusez-moi, je peux vous aider mademoiselle ? " dit-il en s'adressant particulièrement à Doreen.

(hp : non n'efface pas... j'ai attendu mais je crois qu'on ne sera que tous les deux... désolée pour le temps mis pour ma réponse)

Que d'aventure... Enfin tout allait s'arranger, mais la jeune femme restait tout de même légèrement stressée. La même scène ce serait produit chez elle, dans son pays natal, ses mains auraient déjà arrêtés de trembler depuis bien longtemps. Mais le stress d'arriver sur un nouveau continent, dans un lieu aussi imposant que New York ne faisait qu'accentuer son anxieté. Ce qui faisait que la jeune française continuait de serrer fortement son porte-feuille dans sa main droite, au cas où un incident identique arriverait dans la foulée.

**Allez calme toi, c'est rien, tout est bien qui finit bien non ?** se dit-elle à elle-même.

Doreen observa une nouvelle fois le regard de Laurence, qu'est-ce qui l'avait amené à faire ce geste, elle n'avait pourtant pas l'air bien méchante.
Elle finit par ajouter, tout en haussant les épaules :

"C'est pas grave ! Après tout il ne me manque rien !"

Doreen n'avait aucune idée de l'heure qu'il pouvait bien être, et le décalage horaire n'arrangeait rien.

C'est alors qu'arriva James Connors, la scène avait du être remarqué et ce dernier avait décidé d'intervenir et Doreen se trouva un peu au dépourvu, en voyant la plaque la brune ne savait pas quoi dire, après tout il y avait eu plus de peur que de mal et Laurence c'était excusé.

"M'aider ? Euuu... en fait voyez vous... je suis un peu..."

En français : "comment dis-ton déjà en anglais ?"

"un peu distraite, maladroite... Et cette jeune femme a vu que mon porte feuille était tombé et me l'a rendu..."

En gros oui c'est un peu ça, mais pas très plausible, tu ne duperas personne encore moins un commissaire.
Oh c'est bon la joueuse je sais encore ce que je dis.
Tu verras Doreen, tu verras.
Chut.
Ok je me tais.


"Vous vous êtes dérangés pour rien... enfin je suis un perdue, et je... vous savez où se trouve l'hôtel Alexander ?"

(hj : avec l'accord de Cyclope, Laurence ne répondant pas au mp, on avance et elle nous rejoindra si elle veut)

James sentait que la jeune fille était tendue, voire perdue, et son explication du portefeuille tombé l'étonna fortement. En effet, il avait assisté à toute la scène et savait pertinement qu'on lui avait volé ses affaires. Mais si elle ne souhaitait pas donner suite, ce n'était pas son rôle de la forcer, d'autant qu'il n'était pas en service. Aussi fit-il mine d'accepter l'explication de Doreen.

James crut que la conversation allait s'arrêter là, mais la jeune demoiselle lui demanda finalement son aide, pour tout autre chose. Il lui offrit son plus beau sourire, avant de répondre :

-" L'hôtel Alexander ? Mais vous n'êtes pas arrivée ! C'est à l'autre bout de la ville ! Avez-vous un moyen de transport ? Parce qu'à pied c'est inenvisageable, surtout à cette heure. C'est la sortie des bureaux, les trottoires sont encombrés de personnes pressées de rentrer chez elles "

James imagina le jeune étrangère au milieu de milliers de New Yorkais qui savaient très bien où ils allaient, eux. Vision de cauchemar, il fallait bien l'avouer. Le commissaire regarda sa montre.

-" Je n'ai rien à faire, puis-je vous offrir de vous conduire ? "

James rangea sa plaque dans sa poche de blouson, et s'aperçut qu'il ne s'était pas présenté, même si son nom était gravé sur celle-ci.

-" Excusez-moi ! Je m'appelle James Connors, commissaire dans cette merveilleuse ville, quand on la connait bien. Vous êtes ? " dit-il en tendant la main.