Facteur auto-guérrisseur pas au top... [ PV Jean et Cyke]

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Logan, tenant toujours Laura par l'épaule, ouvrit la porte d'entrée de l'infirmerie. Il rentra, suivit de Laura, et l'approcha d'une table d'oscultation. Il fit celà dans un geste lent et patient, afin de ne pas forçer la jeune femme à aller trop vite... et puis il s'inquiètait pour elle.
- Tiens, assieds toi là, tu veux?

Il se retourna, et sortit son bipper infirmerie. Il en avait de toute sorte, des bippers... et à vrai dire, il ne pensait pas avoir à utiliser ce bipper là un jour. Il bippa très vite Jean, le médecin attitré des X-Men, afin qu'elle les rejoigne et qu'elle examine Laura.
- Elle ne devrait plus tarder, petite, détends toi juste.

Il s'assit sur une chaise dans un coin de mur, et il se mit à attendre patiement. Il n'aimait pas attendre... mais bon, il n'allait pas laisser Laura toute seule ici, hein? Non pas qu'elle ne puisse pas se débrouiller toute seule, au contraire... elle se ferait la malle à la perfection, même si elle s'était montrée coopérative jusqu'ici.

Laura n'était pas très ravie de ce laisser faire mais elle resta le plus docile qu'elle le pouvait. Elle grogna légèrement une fois puis ce tue complètement. Et puis, Logan se mit à lui raconter son rêve et son passé. La jeune mutante l'écouta avec une attention et une tranquillité étonnante. Elle ne disait rien. s'abstenait de tout commentaire bien que plusieurs assez sarcastiques lui venaient à l'esprit. Elle se contenta d'imaginé ce qu'on lui racontait, de mettre des images sur les mots. Elle fixea toujours son ventre, n'osant rien farie d'autre. En plus, si elle regarderait autour d'elle, elle verrait sans doute des élèves et son orgueuil reprendrait le dessus rapidement. Elle ne savait trop quoi penser du passé de Logan. Elle ne savait pas vraiment quoi penser de son prorpre passé alors celui des autres, c'était difficile à juger. Et puis, ils finirent par arriver à l'infirmerie. Logan la laissa enfin marcher, seulement il la tenait toujours par l'épaule. Il avait peur qu'elle se sauve ou quoi? Il ouvrit alors la porte de l'infirmerie et rentra le première.

Laura le suivit lentement, bien que l'idée de partir à toute jambe lui ait traversée l'esprit. Elle sentit alors Logan l'approcher d'une table d'oscultation. Elle remarqua qu'il ne mettait pas de vitesse ni de brusquerie dans ses mouvements. Elle retena un petit sourire. Logan ne voulait vraiment pas qu'elle "pique une crise" encore une fois? Il lui dit alors de s'asseoir sur la table. La jeune mutante le regarda un instant sans bouger. Elle attendit, ce demandant si elle l'écoutait ou non. Finalement, elle prit place sur la table, un air renfrogné au visage. Elle regarda le dos de Logan pendant que celui-ci "bippait" le docteur de l'Institut. Laura ne connaissait pas beaucoup Jean, ce qui faisait qu'elle ne lui faisait pas trop confiance, comme à tout le monde, ormis Logan. Celui-ci lui dit alors de ce détendre. Ce détendre? Et puis quoi encore? La jeune mutante roula ses yeux dans leur orbite de façon exsaspéré.

- Ce n'est rien que de la fièvre! Je ne m'y connais peut-être pas beaucoup mais on ne meurt pas de la fièvre tout de même!

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Jean était dans le parc, perdue dans ses pensées. Scott avait traité Logan de façon ignoble et elle avait prit son parti. Elle n'aurait peut-être pas dû. Mais elle n'avait pas pu supporter le regard triste de Logan. Elle avait eu envie de le serrer fort contre son coeur, de le consoler, de lui dire qu'elle l'aimait. Mais elle n'avait pas pu.
Elle sortit de ses pensées au son d'un vibreur. Son bippeur sonnait comme un fou. Elle le prit. C'était le numéro de Logan. Son coeur battit plus fort et elle se dépécha de rejoindre l'infirmerie. Il devait vraiment y avoir une raison grave pour que Logan la contacte sur le bippeur.

Elle arriva ainsi dans la salle d'attente. Logan était assis sur une chaise, la tête dans les mains, l'air angoissé. Jean alla vers lui et lorsqu'il se leva, elle déposa un doux baiser sur ses lèvres. Elle murmura :

"Je suis désolée pour tout à l'heure. Je ne voulais pas que Scott te parle de cette façon."

Elle le serra fort dans ses bras avant de lui demander les raisons de son appel. Il lui désigna la salle de soin et elle s'y rendit. Une jeune fille était assise sur une table d'auscultation, balançant les pieds dans le vide et avait l'air de s'ennuyer ferme.
Jean l'observa et attendit que Logan la mette au courant avant de donner son diagnostic. Déjà, il était clair que la jeune fille était brûlante de fièvre. Jean attendit d'en savoir plus. Elle sourit à la jeune mutante.

"Bonjour, jeune fille. Ne t'inquiètes pas, je vais m'occuper de toi."

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Jean serra Logan dans ses bras, et le monde parut déjà un peu moins monotone. Sa journée avait été un véritable désastre. Il lui sourit, puis la mutante lui demanda les raisons de son appel. Il se retourna, et désigna le fond de la salle, d'un air inquiet:
- C'est à propos de Laura... c'est un peu mon "clone" vois-tu. Elle est brûlante de fièvre, ce qui n'est absolument pas normal. Son facteur auto-guérrisseur devrait la protéger des infections et des virus...

Il s'approcha de L'oreille de Jean. Il chuchotait désormais, discret:
- Je pense que... elle à été afféctée par ce machin inconnu...

Il prononçait ces paroles discrètement, mais une pointe d'angoisse perçait dans sa voix. Combien de temps faudrait-il avant qu'il ne soit lui aussi touché? Il préfèrait ne pas y penser, car ce n'était pas le moment.
Il murmura à l'attention de la belle rousse:
- Et... en fait, il faut que je te parles.

Sans mot dire de plus, il s'éloigna vers la porte d'entrée et attendit patiement sur une chaise que l'oscultation s'effectue. Cette journée était vraiment pleine de surprises... plus ou moins bonnes, parfois brutales. Et il n'avait pas l'habitude de tant de boulversement en quelques heures.
Jean dit à Laura, tout en s'approchant d'elle:

" Bonjour, jeune fille. Ne t'inquiètes pas, je vais m'occuper de toi."

La présence de Jean le réconfortait. À vrai dire, elle était la seule apte à le comprendre totalement sur le plan personnel. Cette femme avait toujours été là, avec lui, même dans les pires moments, et elle ne l'avait jamais abandonné.

Il postait un regard attendris sur ces deux personnes, une qu'il voulait protéger, et une autre qu'il aimait. Le journée n'était pas si ratée, après tout...

Laura était exaspérée. Elle avait l'impression qu'elle allait mourir d'une seconde à l'autre si elle se fiait à Logan. Elle ne savait pas si c'était des inquiètudes démesurées ou bien si c'était cela, ce fait du soucis pour quelqu'un. La jeune mutante ne s'était jamais souciée 'une autre personne qu'elle-même. Elle n'avait jamais appris à aimer les autres et encore moins à s'en inquièter. C'était peut-être pour cela que la réaction de Logan lui semblait trop poussée. Laura attendait, le plus patiement qu'elle le pouvait. Elle avait l'impression que le temps était encore plus long, ce qui était normal puisqu'elle attendait un peu contre son gré. Elle ne voyait pas pourquoi elle devrait passer un examen médical. Ce n'était qu'une fièvre. Ne fallait-il pas prendre des médicaments et c'était régler? Après avoir entendu des bruits de pas s'approcher, la jeune mutante vit une porte s'ouvrir pour laisser passer Jean Grey, le médecin de l'Institut.

Celle-ci ce dirigea droit vers Logan, ignorant la jeune fille sur la table. Cependant, Laura regarda la scène. Elle regarda alors Jean embrasser Logan, ce qui fit naître un petit sourire narquois sur ses lèvres qui ne durèrent pas très longtemps. Ah! Pour une fois qu'elle aurait eut de quoi pour faire chanter deux personnes, il fallait que son père d'ADN soit de ses deux personnes. Comme c'était injuste. La jeune mutante entendit parfaitement ce que Jean dit à Logan et elle les regarda s'étreindre. Elle entendit cependant Logan lui expliquer pourquoi il l'avait appeler. Son clone... C'était tout ce qu'elle était, son clone. Une personne à part entière? Bien sûr que non! Elle n'était qu'un clone! Laura savait bien que Logan ne pensait pas cela mais ses joues rougirent un peu d'indignation. Elle serra les dents et attendit. Elle entendit ce que Logan murmura à Jean. Affecté par un machin inconnu? Le truc qui faisait perdre du pouvoir au plus jeune élève et au moins expérimenté?

Ses joues rougirent encore plus d'indignation mais elle se retena de partir en courrant et en créant une belle pagaille. Elle était là pour Logan. Si il devrait partir, cela ne prendrait pas grand temps avant qu'elle se fasse la male à son tour. Logan murmura quelque chose à nouveau à Jean et Laura roula encore ses yeux dans leur orbite. Elle avait envie de leur dire assez froidement que c'était inutile de chuchoter, qu'elle entendait tout à cause de ses sens sur-developpés mais elle ne le fit pas car le ton de sa voix serait sans doute des plus désagréable. La jeune mutante regarda le médecin d'approcher d'elle et l'écouta tenter de la rassurer. Elle n'avait pas besoin d'être rassurée. Elle était persuadée que son pouvoir lui faisait défault quelque temps puis qu'il reviendrait bientôt alors pourquoi s'inquièter? Comme réponse à Jean, elle fit un sourire forcé, pas du tout convaincant et qui semblait plus à un sourire dédaigneux. Elle regarda alors Logan avec un regard lasse et prèsque noir. Elle n'avait pas envie d'être là et ça se voyait. Seulement elle restait.

Elle restait pour la seule personne qui comptait à ses yeux maintenant, la seule personne qui se souciait d'elle réellement. Laura s'efforça à prendre une voix plus douce et plus calme que la voix qu'elle aurait bien utilisé. Seulement, la modification ce fit à moitier. Ce qui donnait un air impatient à sa voix et un air lasse en même temps.

- Plus vite on commencera, plus vite je pourrais foutre le camps d'ici.

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Logan avait répondu à son étreinte et cela avait fait beaucoup de bien à Jean. Elle repensa birèvement à leur tendre nuit passée ensemble. Elle savait que ce ne serait pas possible de continuer ainsi. Mais pour l'instant... Elle avait une patiente à soigner. Logan lui expliqua qu'il s'agissait de Laura, son "clone". Jean aperçut le visage de la fillette se tordre en entendant ces mots. Evidemment, cela ne devait pas lui faire plaisir d'être sans cesse comparé à un tas de gènes copié à partir d'un autre.
Logan lui glissa à l'oreille qu'il s'agissait certainement de la fameuse maladie qui touchait les mutants. Jean prit un air grave et hocha la tête. Puis, Wolverine lui précisa qu'il devait lui parler. Jean hocha la tête. Elle répondit à Logan par la pensée.

*Je pense qu'elle nous entend, Logan. Elle possède tes sens, il vaut mieux que nous communiquions par la pensée. Tu m'expliqueras ce dont tu veux me parler.*

Elle prit la tension de Laura, qui eut une réplique cinglante. Jean sourit.

"Tu n'es peut-être pas la fille de Logan mais tu en as le caractère."

La tension de la jeune fille était anormalement élevée. Jean lui donna un cachet qui l'aiderait à lutter contre... elle ne savait trop quoi. Elle demanda :

"As-tu été en contact avec des aliments inhabituels ou tout autre chose dans ton environnement ? Et ta fièvre remonte à combien de temps ?"

Une fois ces renseignements, Jean sortit de la pièce et retrouva Logan. Elle utilisa cette fois sa télépathie pour lui transmettre les informations.

*Oui, ce sont les mêmes symptômes que les autres. Il faut que tu recherches qu'est-ce qui peut provoquer cela. Ce ne peut pas être un virus ou une bactérie, car le pouvoir de Laura l'en protège. Il faut que tu cherches en dehors de l'Institut, Logan.*

Puis, intriguée par ce qu'il lui avait dit, elle lui demanda :

*Tu voulais me parler de quoi, alors ?*

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Logan avait bien remarqué la moue de dégout de Laura. Elle entendait tout, d'ici, et il aurait dû s'en rendre compte. Seulement, il était trop inquiet pour elle pour lui épargner certains mots blessants si on les prenait au pied de la lettre. Il lui sourit donc, et dit:
- Je sais que tu as tout entendu, petite. Mais je ne voulais pas te froisser, si c'est comme ça que tu l'as pris!

S'excuser était pour lui une épreuve. Il n'avait pas l'habitude d'admettre une mauvaise ou maladroite conduite, et il n'était pas du genre à admettre ses torts. Tel était le principal défaut de Logan... et il lui collait à la peau.

Puis, Il s'adressa mentalement à Jean, plongeant ses yeux vers le sol pour être plus concentré sur le lien télépathique. Puis, il serra la gorge, mais à vrai dire il n'avait pas peur d'avouer son passé à Jean. Elle était sans doute l'une des seules personnes, avec Laura, auxquelles il l'aurait volontier raconté.
* James... je m'appelle James. James Howlett...*

Voyant le regard interrogatif de Jean qui s'était posé sur lui, il reprit assez vite pour ne pas la laisser dans le doute.

* Mon nom est... James Howlett. Je suis né en 1841. Je... j'ai participé à la guerre de sécèssion... et j'ai un demi-frère... c'est... Vic... Victor Creed.*

Il crispa les poings. Avouer à Jean ne lui faisait pas de mal. C'ètait plutot s'avouer à lui même qu'il avait le même sang que ce tueur sans vergogne qui le faisait bouillir intèrieurement. Et si il avait tué lui aussi?

Il conta à Jean comment il avait retrouvé le souvenir de la bataille de Gettysburg, en 1863. Et il lui expliqua qu'il se souvenait de son état d'esprit, mais également de ses pensées à cet instant. Celà lui avait donc permis de découvrir sa vraie identité, du moins officielle, et une estimation de son age... il avait environ 170 ans.

L'histoire contée de la bataille, il ferma les yeux et inspira à fond... il ne pouvait plus faire marche arrière. Il commençait à retrouver la mémoire.

Laura attendait que quelqu'un fasse quelque chose. Elle savait que Jean était télépathe alors elle se doutait que celle-ci parlait à Logan par la pensée. Bah! Ils avaient leurs secrets après tout. La jeune mutante regrettait à présent d'être partie s'entraîner plus tôt. Elle aurait pu rester dans sa chambre, bien tranquille mais non. Elle avait trop envie de bouger, de ce battre pour rester là à ne rien faire. Elle regrettait également d'avoir fermer les yeux, ce qui avait causer sa chute. Elle s'en voulait aussi de ne pas avoir été assez forte pour résisté à Logan. Décidément, ce n'était pas sa journéé et ça n'allait pas s'amilioré. Ses joues étaient toujours rouges d'indignation et son visage renfrogné. Laura regarda Jean lui mettre un truc autour du bras pour prendre sa pression. Elle lutta contre elle-même à ne pas repousser le médecin et à ne pas dire d'autre réplique désagréable. Elle sentit alors la machine pour prendre sa pression lui écraser le bras.

Étant une fille qui ne connaissait rien à la médecine, elle aurait pu trouver la machine très étrange mais elle avait subit tant de chose sur une table d'opération qu'elle s'en souciait peu. La jeune mutante attendait simplement que Jean le lui retire, un air buté au visage. Lorsque Jean fit sa remarque, elle se mordit la langue. C'était évident qu'elle avait un caractère semblable au sien. Jean n'avait pas écouté? Elle était son clone! Son clone! C'était normal! Laura gardait sa langue entre ses dents afin de ne rien dire de désagréable. Elle refit son sourire pas très convaincu à Jean comme réponse. Ensuite, Jean lui donna un cachet. La jeune mutante le garda dans sa main quelque instants jusqu'a ce que le médecin lui pose une question. Elle lui répondit alors que non, qu'il n'y avait rien d'inhabituel dans son environnement et que sa fièvre remontait à quatre ou cinq jour. Suite à cela, Logan "s'excusa" pour le clone et fut rejoind par Jean. Laura les regarda discuter mentalement. Elle se demanda de quoi ils parlaient. Et puis, profitant de se moment de distraction, elle mit le cachet dans sa poche.

Il n'était pas question qu'elle avale ce truc. On lui avait fait avaler trop de chose étrange et de substance bizare lorsqu'elle était plus jeune et elle ne faisait plus confiance à personne sur ce point là. Soudainement, la jeune mutante réalisa quelque chose. C'était le temps idéal pour se sauver. Elle voyait bien que Jean et Logan étaient occupés par leur conversation. Elle se doutait qu'ils ne la verraient même pas sortir. Alors, tout doucement, Laura se remit sur ses pieds. Elle traversa la pièce silencieusement mais rapidement. Elle ouvrit la porte, ce qui fit un peu plus de bruit mais dès lors qu'elle la traversa, elle se mit à courrir à toute vitesse pour s'éloigner le plus vite possible. Logan ne lui en voudrait surement pas. Elle avait subit un tout petit examen médical mais c'était mieux que rien non? Elle espérait juste que son père d'ADN ne lui en veule pas. C'était normal pour elle de ne pas faire confiance aux gens, et encore moins ceux qui jouait avec les corps des autres comme les médecins. Bref, la jeune mutante s'éloignait de l'infirmerie, laissant Jean et Logan, seuls, entre-eux.

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Jean parlait avec Logan. Mais elle commençait à se sentir bizarre et un mal de crâne pointait le bout de son nez. Elle n'était pas atteinte tout de même ? Un bruit sourd se fit entendre derrière eux et Logan en quelques secondes, bondit vers la porte.
Laura avait profité de leur discussion pour s'enfuir. Mais avant que Logan ne sorte, Jean l'attrapa par le bras. Elle répondit à son regard interrogateur :

"Laisse-la partir, Logan. Elle est encore jeune et elle est comme toi. Tu crois que tu as réagi comment la première fois que je t'ai ausculté ?"

Un doux sourire jouait sur les lèvres de Jean. Elle attira Logan contre elle et utilisa sa télékinésie pour fermer la porte. Elle passa doucement ses mains sur le torse de Logan.
Ce mal de tête... Elle essaya d'en faire abstraction. Trop de surmenage sûrement. Elle sentait les mains de Logan sur elle et se concentra sur ses sensations. Elle sourit et s'assit sur sa table d'auscultation, entraînant Logan entre ses jambes qui pendaient dans le vide.
Un baiser tendre et féroce débuta. Mais Jean sentait son coeur s'emballer de façon anormale. Elle recula une fraction de seconde et ce fut là qu'elle le sentit arriver.

Elle tenta de lutter mais rien à faire. Il la repoussa et s'installa dans son esprit, prenant totalement le contrôle. Un hurlement silencieux résonna dans les tréfonds de son cerveau, pour prévenir Logan qu'elle n'était plus là mais nul ne l'entendit.
Jean, ou du moins celle qui utilisait son corps, semblait enragée. Elle fit basculer Logan sur la table d'auscultation et se mit à califourchon sur lui. Ses doigts aggripèrent les épaules du mutant, traçant des sillons sanglants dans sa peau qui se refermèrent aussitôt.
Les vêtements de Logan furent quasiment mis en pièces avant d'être jeté à terre. Ainsi que ceux de Jean. Un feu ardent couvait dans ses yeux.

Elle se jeta sur les lèvres de Wolverine, les embrassant et les mordant à la fois. Les meubles s'étaient mis à trembler autour d'eux, les lumières tremblottaient, les ordinateurs de l'Institut s'éteignirent sans raison.... Il était là...

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Décidèment, tout allais de travers aujourd'hui... il était arrivé tant de choses à Logan en une journée, qu'il se demandait si il n'était pas en train de mordre son oreiller, dans son lit, alors qu'il faisait un rêve. Un rêve, ou un cauchemar? Tout semblait irréel.

Jean était animée d'une fougue sans égal. C'était impressionnant à voir. Elle avait renvérsé Logan, sa masse musculaire et ses bons 80 kilos d'adamantium à la... seule forçe de ses bras? Wow! En avait-elle envie à ce point? Logan n'eut pas vraiment le temps de ce poser cette question et il ne prêta pas attention à ce détail. Il était aimanté par la jeune femme, et l'esprit brouillé, il ne faisait plus la différence. La différence entre quoi et quoi, au juste? Il ne le savait même pas. Il gouta aux lèvres de Jean, encore et encore, passionnèment, sans même reprendre son souffle.

Sans prévenir, ce qui de toute façon ne risquait pas d'arriver, la mutante aggripa les épaules de Wolverine et les griffa jusqu'au sang, traçant de large creux ensanglantés dans sa chair. Surpris, il poussa un léger gémissement, mais ses blessures se reférmèrent aussitôt. Là, Logan se dit que oui, elle devait en avoir sacrèment envie! Elle était enragée!

Sans même comprendre ce qui se passait, Ses vêtements furent mis en pièces, de véritables lambeaux qui volèrent dans la salle. La rage dont Jean faisait preuve était surnaturelle. On aurait dit une bête enférmée trop longtemps dans une cage. Quelle raison aurait pu l'animer d'une telle fureur? Il n'en savait rien.
Bientot, les vêtements de Jean volèrent presque en éclats, eux aussi. Intrigué, Logan tenta tout de même de parler:
- Jean, qu'...

Il n'eut pas l'occasion de finir sa phrase. Jean s'était jetée sur lui, et elle l'embrassait, mordant ses lèvres, comme si c'était la dérnière fois qu'elle pouvait y gouter. Elle se nourrissait de son souffle, semblant presque l'étouffer pour que le baiser dure plus longtemps.

Logan la renversa alors sur le côté, se retrouvant au dessus. Il l'embrassa à nouveau, laissant sa raison s'envoler, tel un oiseau de malheur que l'on chassait. Et puis, sa raison ne lui avait franchement jamais servie. Afin de ne pas gâcher cet instant grandiose, Logan prit la décision de se détourner de ses instincts.

Grave erreur...

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Le Phénix s'était effectivement réveillé. Depuis trop longtemps enfermé dans la cage de l'esprit de Jean, il s'était échauffé... Et il avait finit par réussir à sortir. Il n'était, à la différence de Jean, contrôlé que par l'instinct. Aucune raison, aucun code ne le régissait.
La jeune femme ne cessait pas d'embrasser avec rage les lèvres de Logan. Ce dernier semblait surpris mais ne posa aucune question. Après tout, Logan n'avait jamais été très malin. Le Phénix n'avait aucun amour pour lui. Simplement l'envie d'un homme. Et celui qui pourrait la satisfaire était là. C'est tout ce qui importait.

Les vêtements en lambeaux semblèrent également alarmer Wolverine mais, une fois encore, il mit ses instincts de côté. Les lampes vacillaient et les portes claquaient abruptement. Soudain, Logan pivota et se retrouva sur Jean. Le monstre qui sommeillait n'en fut que plus réjoui. Elle enlaça ses jambes autour de la taille de Logan. Dans un soupir, la voix anormalement rauque de "Jean" murmura :

"J'attends ce moment depuis si longtemps, Logan...."

Le Phénix n'avait qu'une envie, rassasier son besoin de chair. Peut-être qu'après, elle jouerait un peu avec la dépouille de Logan. Cela pourrait être drôle.
Elle nicha ses lèvres dans le cou de Logan et mordit la peau, un sillon sanglant coulant de ses lèvres rougeoyantes. Tous les objets autour d'eux étaient à présent en lévitation...

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Logan poussa un nouveau gémissement, et se concentra sur son cou. Jean... elle lui avait presque arrachée la jugulaire! Il sentait la plaie se refermer, centimètre par centimètre, avec une vitesse surprenante. La belle rousse ressemblait à un fauve en manque de chair, et Logan commençait à avoir des doutes... hélas pas comme il l'aurait fallu. Il se demandait si elle avait un problème et qu'elle profitait de son facteur auto-guérrisseur pour se défouler sur son corps, de qui serait sans consèquence pour lui même.

Il l'embrassa dans le coup, descendant doucement vers sa poitrine. Chaque contact était plus excitant que le précèdent. Il profitait pleinement de cet instant, intime et sauvage. Un moment qui semblait si fragile qu'un souffle d'air d'une quelconque tierse personne aurait pu le briser. Jean avait du mordant, c'était le cas de la dire. Elle l'embrassa à nouveau, détachant un bout de chair de ses lèvres, qui se régènéra instantanèment.
Il se disait qu'elle allait surement se calmer... Non.

Jean mordit à nouveau la base de la nuque, si profondèment qu'il sentit l'air froid entrer en contact avec son admantium. Il hurla de douleur, cette fois, une douleur atroce, car Jean venait de sectionner plusieurs muscles et nerfs. Et elle... elle souriait?
- Arh, Jean... calme toi!

Cet alors que Logan compris, après plusieurs minutes à souffrir. Quel imbécile! Jean n'aurait jamais fait ça avec tant de forçe, rien que soulever ses bons 160 kilos à bout de bras n'était pas possible pour la jeune femme. Lui, il s'était laissé faire, sans se soucier de ce fait absurde. Il recula la tête, observant le visage de Jean... plus sur, plus ferme, plus satisfait. Non, ce n'était pas... ça ne pouvait pas être Jean!
Il se concentra, et c'est ce qu'il remarqua. Le timbre de la voix n'était pas le même... Elle ne transpirait même pas.

Ce qui affirma sa pensée, ce fut le souvenir de ces paroles:

" J'attends ce moment depuis si longtemps, Logan...."

Quoi donc? De pouvoir avoir un moment d'intimité? Il en avaient déjà eu un, dans la salle d'entraînement! Non, ce n'était pas Jean qui parlait...
Logan voulut se lever, mais Jean se retourna violement et le plaqua contre la table D'oscultation avec une forçe monstrueuse. Elle faisait pression sur ses épaules, de manière à lui paralyser le haut du corps. Elle se servait de ses jambes pour immobiliser les siennes. Elle avait un sourire carnassier aux lèvres. Logan, quand à lui, avait beau se débattre... Il ne pouvait plus bouger.
- Jean! Arrête! Regarde moi!

Inutile... elle n'était plus là.

Phénix avait pris le contrôle.

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Le Phénix profitait pleinement de son premier retour à la vie. Elle avait attendu ce moment depuis si longtemps. Et quoi de mieux qu'un premier réveil dans les bras de Logan ? Certes, il ne mettrait pas longtemps à présent à s'apercevoir que sa gentille petite Jean avait disparu. Mais, le Phénix aurait le temps d'aviser.

Lorsque le regard de Logan s'illumina d'une lueur de compréhension, la fausse Jean eut un sourire radieux. Enfin, son intuition reprenait le dessus. Logan avait toujours eu le béguin pour cette pauvre fille qu'était Jean, engluée dans ses sentiments partagés entre Summers et lui. Et Logan n'avait jamais su se maîtriser et faire une croix sur cet amour impossible. Le Phénix allait le lui apprendre.

Elle plaqua Logan sur la table d'auscultation, lui maintenant le haut de corps contre le métal. Les jambes de "Jean" immobilisèrent les siennes. Le Phénix avait une force phénoménale. Les 160 kilos d'adamantium de Wolverine semblaient n'être que quelques grammes.

Cependant, lorsque Logan cria son nom, une lueur brilla dans les yeux haineux du Phénix. Le monstre se cripsa. La petite rouquine se réveillait dans son esprit et secouait les barreaux de la cage où il l'avait enfermé. Elle réussit, par il ne savait quel moyen, à remonter à la surface. L'espace d'un bref instant, la vraie Jean rouvrit les yeux. Des larmes coulèrent le long de ses jours et elle relâcha Logan. D'une voix suppliante, elle déclara :

"Fuie, Logan. Ne reste pas là. Je vais faire ce que je peux pour le retenir. Mets les élèves à l'abri."

Jean savait pertinement que Logan refuserait de l'abandonner. Mais elle ne pouvait pas lui assurer qu'elle sortirait vainqueur du combat intérieur qu'il lui faudrait mener.

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Logan étouffait, et malgrès la force déséspérée qu'il usait pour se libérer, rien n'y faisait. Le phénix était bien décidé à avoir son repas... et il était imperturbable. Mais quand Logan hurla le nom de Jean, le phénix sembla hésiter, et la voix de la femme qu'il aimait perça au travers du sourire mesquin du monstre:

"Fuie, Logan. Ne reste pas là. Je vais faire ce que je peux pour le retenir. Mets les élèves à l'abri."

Jean tentait de reprendre le contrôle de son corps, et dans des efforts déséspérés. Des larmes coulaient de ses yeux, recouvrant ses joues d'un fin voile liquide. Logan tenta de protester, mais il fut littéralement progeté hors de la pièce par la télékinésie de la jeune femme. Il éssaya d'entrer à nouveau dans l'infirmerie, mais les portes se vérrouillèrent.

Logan tenta de se calmer, de réfléchir, mais rien n'y faisait. Il était paniqué, désorienté, et aurait sans doute fuit la première personne qui l'aurait approché.
Dans un état d'excitation avançé, Logan courut vers le rez de chaussée pour prévenir Scott.

[ La faudrait que Scott intervienne ^^]

Scott se trouvait dans le hall, entre deux pièces, comme d'habitude, lorsqu'il assista à une scène hors du commun. Logan sortait de l'ascensseur "reservé", celui qui était caché dans le lambri du mur et qui donnait sur le sous-sol, tout aussi caché. En soit, cela n'avait rien d'étonnant, sauf que le mutant en question se trouvait entièrement... nu ! Et tout échevelé, bien plus que d'habitude en tout cas.

Tout excité (pas sexuellement hein ), celui-ci tomba littéralement dans les bras du leader en criant son nom.

-" Hé Logan, t'es pas bien ? Ca va, j'suis pas sourd ! Qu'est-ce qu'il te prend ? "

Cyclope était vraiment inquiet. Ce n'était pas dans les habitudes de Wolverine de se promener dans cet état, même s'il n'avait pas beaucoup de respect pour les règles il n'aurait jamais fait d'exibitionnisme devant les élèves !, et encore moins de l'appeler à l'aide comme il le faisait. Il attendit, impatient, que l'homme se calme et lui explique ce qu'il se passait, une sourde angoisse au creux de l'estomac.

Invité

[ Je suis pas nu! J'ai mon caleçon... n'est-ce pas? pale

]

Logan relacha Scott, doucement, tentant de se calmer. Quel effet venait-il de lui faire? Seul Scott le savait! Logan s'assit par terre, après s'être doucement laissé glisser sur le mur. Il inspira à fond, et souffla, inspira à nouveau, avant de souffler. Perdre la face devant Scott? Dans vos rêves! Il comptait bien retrouver son calme et poser le problême directement...
- C'est Jean... Phénix s'est réveillé! On était dans l'infirmerie quand il...

La voix de Logan s'étouffa. Il avait mal. Mal de savoir que la situation s'envenimerait, d'une manière ou d'une autre. Mal pour le combat que Jean devait sans doute livrer sans une once d'espoir! Il pris la tête dans ses mains, la panique revenait, la désorientation perçait son esprit, il était perdu... et fait étonnant, il s'en remis entièrement à Scott. Son coeur battait la chamade, sa vue était brouillée, sa tête bourdonnait. Comment aurait-il pu aider sa bien aimée dans un tel état?
- Va... il faut que... va l'aider..., conclut-il sur une voix suffocante et sourde.

Puis, il resta là, assis par terre, en CALECON (n'est-ce pas?), dans un couloir vide qui allait bientot se remplir.

Logan relacha Scott pour s'asseoir par terre, doucement. Décidemment, il n'était pas dans son état nomral, et le professeur de mécanique attendit, se retenant de le secouer pour lui oprdonner de lui expliquer ! Lorsque celui-ci le fit enfin, Scott blémit. Non, pas ça... Il ne se demandait même plus comment Logan s'était retrouvé en caleçon (si tu veux ) ou ce qu'ils faisaient tous les deux à l'infirmerie. Seuls comptaient Jean et le combat qu'il s'imaginait. Il fallait lui venir en aide, et vite. Wolverine était afaissé contre le mur, et Cyclope s'élança dans l'ascensseur afin de porter secours à sa bien-aimée, mais alors que la porte allait se refermer, il la bloqua et l'ouvrit à nouveau.

-" Logan, secoues-toi, on ne sera pas trop de deux pour la sortir de là ! Va falloir se serrer les coudes sur ce coup-là ! "

Dans un cas comme celui-là, il n'y avait plus de rival ou de jalousie, même plus de dispute, il n'y avait qu'une jeune femme en danger, aux prises avec un être qui pourrait tous les détruire, et deux Xmen entrainés et compétents, chacun à sa manière.

A nouveau la porte se referma (j'imagine que tu es avec moi ) et l'appareil les descendit aux sous-col. Là, le couloir paru étrangement calme. Trop sans doute. Scott se dirigea sans attendre à l'infirmerie, là où Logan avait dit que tout s'était déroulé, mais trouva porte close. Il recula et se colla contre le mur d'en face, puis d'un geste vif il échangea ses lunettes contre le viseur qu'il gardait en permanence dans sa poche, fermant les yeux pendant l'opération. Puis, la main, sur le bouton qui lui permettait de doser la puissance :

-" Logan, je ne sais pas où se trouve Jean, je vais juste brûler le verrou, ça devrait te suffir je suppose ? Fais attention à toi en entrant, je te couvre "

Il n'avait aucune idée de ce qu'ils allaient trouver dedans, et encore moins comment ils allaient s'en sortir. Il comptait sur son amour et sur la force de Jean pour que celle-ci terrasse d'elle-même l'animal qui était en elle. Il savait qu'en cas extrême, les deux hommes devraient prendre une decision afin de protéger le monde. mais pour le moment, Cyclope ne voulait même pas y penser !

Invité

Logan acquiesa d'un hochement de tête approbateur.
- Okay... Et merci pour tout à l'heure Scott.

Sans le jeune mutant, Wolverine n'aurait surement pas pu se lever. Oui, c'était Scott et sa soudaine détèrmination qui l'avait remué à un point inimaginable, et c'était ce même Scott Summers qu'il allait suivre pour aider Jean. Il attendit patiement que Scott fasse fondre le verrou, et sortit ses griffes dans un bruit de peau déchiquetée. Il se concentra, sachant qu'il devrait bondir dès que la porte s'ouvrirait.
- Je sais ce qu'il y a là-dedans... du moins je me l'imagine.

Il resserra les poings, grogna légèrement et plia les genoux, près à sauter.
- Des meubles qui voleront, des cables élèctriques en plein air, une salle dévastée, mais surtout Jean.

Le verrou céda enfin, et Logan effectua un bond si puissant qu'il défonça la porte en même temps qu'il entrait dans l'infirmerie. Dans la foulée, il déchiqueta de nombreux débris qui volaient, et s'accrocha plusieurs fois à des rebords, repoussé par la force mentale... mais de qui? De Jean, ou de Phénix? Il n'aurait su le dire, et il tenta de faire abstraction de cette pensée. Il bondit donc vers Jean, avec la ferme intention de tenter de l'immobiliser et de la calmer!

[ La, ce serait bien que Jean reprenne (Ou Scott... mais Jean doit reprendre maintenant qu'on est dans la pièce ^^)]

Invité

[hj : me voila !!! Les paroles de Jean sont toujours en gras, celles du Phénix sont normales !]

La force mentale du Phénix avait projeté Wolverine hors de l'infirmerie. La porte se verouilla et le Phénix put s'assoir, calmement. Dommage que Logan ait refusé... Un sourire carnassier joua sur les lèvres de la rousse. Puisqu'il ne voulait pas du Phénix, il n'avait pas d'intérêt. Jean secoua une fois encore les barreaux de la prison mentale que son ennemi avait dressé contre elle.

"Tu peux toujours te débattre, cela ne changera rien."

"Je t'en prie, laisse-le tranquille. Il n'y a rien qui t'intéresse ici."

"Oh que si ! Une personne m'intéresse. Ses pouvoirs psychiques plus exactement."

Jean frémit. Charles. Que pouvait bien lui vouloir le Phénix ? Pas du bien, ça c'était sûr.
La pièce était à présent dans un état d'apesanteur. Les objets volaient dans l'air, au gré des pensées du Phénix. Jean n'avait plus voix au chapitre. Quelle horreur de ne pas pouvoir reprendre le contrôle de son propre corps.
Soudain, un rafut impressionnant se fit entendre. Mais Jean et le Phénix l'avait perçu bien avant. Plus exactement, les avait perçu. Jean ne put s'empêcher de reprendre de plus belle sa lutte interne et réussit à reprendre la parole :

"Logan ! Scott !"

Wolverine entra dans l'infirmerie en défonçant la porte d'entrée. Mais Jean avait été maîtrisée entre temps par le Phénix. Les meubles, les chaises et les tables d'opérations en métal étaient lancés contre Logan. Ce dernier les esquiva sans problèmes et bondit en direction de Jean/Phénix, visiblement dans la volonté de l'immobiliser. Le Phénix eut un sourire et Logan fut immobilisé à quelques centimètres de sa cible, flottant dans l'air.

"Tiens donc. Te revoila, Logan ? Tu t'es décidé ou tu préfères uniquement t'unir à la petite rouquine ?"

Elle tourna autour de Logan, l'observant. La télékinésie du Phénix était si puissante que des lambeaux de peau étaient arrachés mais le facteur de régénération de Logan était plus rapide. Le Phénix avait perçu la présence de Summers mais pour le moment, il ne représentait pas une menace directe. Quant à Jean ? Jean... Elle était touchée que Scott et Logan mettent leur rivalité de côté pour la secourir. Mais elle savait qu'en ce moment, ils risquaient tous leur vie et celles des millions de gens. Jean reprit encore une fois sa lutte, grapillant quelques secondes. Les objets cessèrent brusquement leur ballet et Logan retomba lourdement à terre.

"Si je ne réussis pas, tu devras me tuer, Logan."

Les larmes coulaient des yeux de Jean mais elle devait être forte. Elle était dangereuse. Trop dangereuse...

Logan était entré et avait lutté pour s'approcher de Jean. Scott avait tenté de le suivre, mais les objets en apesanteur l'avaient lui aussi agressé et il n'avait pas le facteur autoguerrisseur de Wolverine, aussi avait-il dû abandonner, la mort dans l'âme. Il se tenait prudemment à l'abri du mur, sachant pertinament que si le phenix le voulait, il n'aurait aucun mal à le tuer.

La voix de Jean, reconnaissable, parvint à s'exprimer mais ce qu'elle dit fit femir Scott. Bien sûr qu'il savait que cela pouvait arriver, et Logan aussi, certaineemnt, mais cette solution ne serait envisagée qu'en cas d'extrême urgence. Et Scott savait qu'il ne s'en remettrait jamais...

Profitant que les objets soient pour un moment retrombés, Scott se montra dans l'embrasure défonsée de la porte en tenta le tout pour le tout :

-" Jean, chérie, tu dois êtres plus forte que lui. Tu dois le remettre dans sa cage où le professeur l'avait mit. S'il y est arrivé, tu peux aussi le faire, je le sais, j'ai confiance en toi. Il t'a formée toutes ces années pour que tu puisses le faire toute seule. Je sais que tu lui en veux d'avoir fait ça, mais tu étais trop jeune à l'époque. Maintenant tu peux y arriver, je t'en prie, fais-le pour toi, pour nous et pour le Monde que tu veux protéger "

Il gardait la main prête sur son viseur, au cas où il recevrait une attaque d'obets. sans doute pourrait-il en détruire au moins quelques uns. Alors qu'il parlait, une larme roula sous le viseur avant d'aller s'écraser au sol. Scott en fut tout étonné, cela faisait si longtemps que cela n'était pas arrivé ! Ses yeux auraient évaporé l'eau avant même que la larme ne se forme sur l'oeil...

Invité

Logan cessa juste d'écouter. Il devint quasiment insensible au monde qui l'entourait, ne sentait plus le vent télékinésique, les meubles qui volaient, Scott qui tentait de redonner confiance à Jean, elle qui ne contrôlait plus rien, et éssayait désèspérement de reprendre un semblant de pouvoir sur cette abomination qui s'était malencontreusement réveillée. Il ne pensait plus qu'aux paroles que Jean venait de prononçer. Des paroles qu'il n'aurait jamais cru entendre de sa longue vie.

"Si je ne réussis pas, tu devras me tuer, Logan."

La tuer... la tuer... tuer Jean? Mais comment aurait-il pu! Celà lui semblait inconçevable, irréalisable. Sa détèrmination se désintégra, telle une feuille emportée par le vent. Il fixa Jean jusqu'au fond de son regard, cherchant une lueur qui pourrait lui traduire qu'il n'aurait pas à le faire. Qu'elle pourrait enfermer Phénix à nouveau. Mais cette lueur était inexistante. Rien n'était certain, et Logan ne pouvait être rassuré. Mais il pensa vite à ce que devait ressentir la belle rousse, la peur, le froid, l'angoisse de lacher une bête sur les gens qu'elle aimait. Il comprit alors à quel point ELLE était détérminée. Elle n'hésiterais pas à sacrifier sa vie, pour que Phénix disparaisse. Wolverine su alors ce qu'il devait faire, aussi bien pour Jean que pour le monde. Il devrait la tuer si elle n'arrivait pas à contrer Phénix. Mais il savait qu'elle serait plus forte. Il le sentait, et il ésperait de tout coeur qu'elle le lui montre. Il s'approcha donc d'elle, serra doucement ses épaules de ses mains, et dit d'un ton calme et effaçé:
- Ecoute, Jean... j'ai confiance en toi. Scott aussi. Nous avons tous confiance en toi. Tu as une vie ici, des amis, un foyer, des rêves, des passions... tu as tout ce qu'il te faut pour vivre en paix. Vas tu laisser Phénix réduire ça en cendre? Vas tu le laisser t'effaçer comme on efface un coup de crayon avec une gomme? Aussi facilement? Tu es plus forte que lui, Jean, tu es courageuse, loyale, attentionée, tu te bas toujours pour des causes que tu crois justes. Je crois en toi.

Même si le discour aurait rassuré n'importe qui, Logan n'était pas sur de son efficacité. Il savait bien que la lutte ne deviendrait pas moins dure... Jean aurait juste plus de raison de résister, plus de preuve de son existence qu'elle ne pourrait réfuter. Logan, désèspéré, dit alors, à voix haute:
- Je t'aime, Jean.

Sur ces mots, il l'embrassa passionnèment.

[PS: de toute façons, Scott, c'était l'effet que Jean et moi voulions produire! Que tu nous surprennes dans un moment d'intimité. C'est fait .]

[Edition: Ptdr, Jean me projette par télékinésie, juste à coté de Scott qui vient de me voir l'embrasser. J'sens que j'vais encore m'en prendre une!]

Invité

Jean était revenu mais elle ne savait pas encore pour combien de temps. A ses paroles, Scott avait réagi et s'était avancé face à elle, l'exhortant à se battre et lui déclarant que le professeur l'avait formé à cela, à tuer le Phénix... Jean vit la larme couler le long de la joue de Scott et son coeur se serra. Scott... Elle aurait aimé venir vers lui et se jeter dans ses bras, mais si elle avait réussi à reprendre l'usage de la parole, elle n'avait pas réussi à reprendre celui de son corps.

Ce fut au tour de Logan de s'avancer. Il prit ses épaules dans ses mains et le discours de Logan arracha des larmes d'émotion à Jean. Oui. Elle avait face à elle les deux hommes qu'elle aimait plus que tout. Et en cet instant, elle se dégoûtait de les faire souffrir autant, l'un comme l'autre... Puis, les paroles de Logan la surprirent et il pressa ses lèvres contre les siennes, dans une étreinte passionnée. Pensait-il que ce serait la dernière qu'ils échangeraient ? Un éclair passa dans son esprit. Scott était là. Cette scène n'avait rien d'un tableau touchant pour lui.

Ce fut la dernière pensée de Jean. Logan fut projeté violemment en arrière, le Phénix ayant envoyé Jean au tapis. La jeune femme s'élevait lentement, les yeux fermés. Comme une déesse s'élevant vers les cieux. Les deux personnalités se livraient un duel sans merci. Les objets volaient autour d'eux. Quand soudain, la voix de Jean retentit en un immense cri, tandis qu'elle crispa ses mains sur ses tempes :

"NOOOOOOON !!!!"

Et soudain, elle s'écroula, inconsciente.

(hj : Logan, ta peau est détachée mais ton caleçon resiste ? C'est celui de superman ? Razz

)

A sa suite, Logan avait tenté un discours rassurant pour donner du courage et de la rage à la mutante afin de se battre contre le phénix. Eux-mêmes ne pouvaient faire grand chose, de l'extérieur puisque le véritable combat se passait en Jean. Soudain, Logan déclara son amour à la belle rousse et l'embrassa fougeusement. Scott dégouté, se retourna et décida de s'en aller, amer. A quoi bon continuer puisque l'histoire se passait sans lui ?

Pourtant, alors qu'il était dans le coulor, une petite voix dans sa tête lui interdisait de s'en aller ainsi, de laisser tomber. Il ne pouvait plus faire un pas. Son amour propre lui ordonnait se partir et de les laisser se débrouiller mais son amour pour Jean, mais aussi son sens du devoir, l'en empêchaient. Lui aussi se livrait un combat intérieur, bien que moins grave et moins puissant que celui qui se déroulait dans la pièce.

Soudain, Logan attérit contre le mur, juste à côté de lui. Scott se retourna, la main sur son viseur.

-" TOI ! " hurla-t-il...

Il était prêt à lâcher toute la force de son pouvoir là, contre l'homme qui était à terre, comme une bête blessée. Alors pourquoi ne le faisait-il pas ? Deux secondes qui parurent de longues minutes s'écoulèrent, ainsi. Logan à terre, Scott prêt à tirer. Qui en sortirait vainqueur ?

Pourtant, contre toute attente, Scott se plaça face à la porte et entreprit de détruire un par un tous les objets qui lévitaient à grande vitesse, certains l'agressant. Il avait des éraflures partout, mais il continuait ainsi. Il ne pouvait rien faire d'autre qu'observer Jean en lévitation, telle une déesse, belle et dangereuse.

-" Jeaannnnnn "

Ce cri était sorti du plus profond de son être. Il voulait être là, quoiqu'il arrive. Il devait aussi être prêt à l'inimaginable. Il savait que cela pourrait être à faire. Il était hors de question de laisser le phénix en liberté.

Soudain, Jean poussa un cri déchirant et tomba, inconsciente. Scott, oubliant pour un moment toute sa douleur, se précipita vers elle, s'agenouilla et prit sa main. Pour le moment, il devait juste savoir comme elle allait, et surtout, qui elle était !

-" Jean, réponds-moi, je t'en prie "

Il serait bien temps, après, d'aviser...

Invité

Logan se releva, l'épaule déboitée par la rencontre entre son corps et le mur. Phénix n'y était pas allée de main morte... il gémit, et replaça son épaule dans un craquement sourd. Puis, il fit quelque pas dans le couloir, avant de voir Scott, Jean dans ses bras. Elle était évanouie. Mais une chose intriguait Logan: pourquoi Scott ne l'avait-il pas attaqué? Il en avait eu l'occasion, et il aurait surtout eu une raison!
Logan réfléchit: s'excuser ne servirait à rien. Et il n'en avait pas envie. Il assumait pleinement ses sentiments pour la mutante, et il ne voulait pas s'excuser de son geste.
Bien que la présence de Scott avait rendu ce baiser interdit, c'était la seule action que Logan aurait pu effectuer pour redonner de la force à Jean.
Il prit alors la décision de quitter la pièce, laissant les deux mutants ensemble. Et puis... il devait trouver des vêtements, il commençait à prendre froid.

» Jean Grey
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