découverte des lieux

(une salle de classe au hasard le salon )

Ashley venait de quitter une des salles de classe qu'elle avait occupée initiallement pour se débarasser de ses bandages, mais sa petite occupation s'était rapidement transformée en joute verbale, limite physique, avec un de ses futur enseignant. Elle n'était pas fachée d'en avori fini avec lui d'ailleur...

Ses pas la guidèrent au hasard, lui faisant monter et descendre des escaliers, la faisant entrer dans des pièces vides pour la plupart, et finalement, elle poussa la porte du salon. La pièce était grande, très grande. Et elle respirait le neuf et el vieux à la fois. Curieuse situation en fait. Les murs semblaient avoir été refait très récemment et quelques meubles avaient un air très neuf, au contraire de certaines bibliothèques décoratives et de certains fauteuils qui devaient avoir plusieurs années d'ancienneté.

Il y avait tant de différences avec l'envirronnement dans lequel elle avait été forcée de vivre ces dernières années qu'elle resta presque figée sur le pas de la porte. Tout était fait pour être acceuillant et chaleureux, alros que dans le salon de son hôtel particulier, tout était simpletçu par des architectes de grandes renommée et meublé et décoré par des décorateurs d'intérieur encore plus célèbres. Cela en avait fait une pièce impersonnelle qui rebutait Ashley maintenant qu'elle connaissait l'ambiance d'un vrai salon.

*Il n'y a vraiment pas de comparaison possible...*

Elle avança dans la pièce, mais dû faire excessivement attention. Ses ailes, à présent libérées de leurs entraves, prenaient plus de place dans son dos et sur ses côtés. Elle ne cessait de toucher des meubles, et manqua même de renverser une petite table en passant à côté.

"Ouuups! Ouf, sauvée..."

souffla-t-elle en reposant délicatement le luminaire à sa place.

Elle avanca jusqu'à l'une des grandes fenêtre et l'ouvrit pour s'assoir de trois quarts sur celle-ci, une jambe pendant négligemment dans le vide. Elle observait à présent un groupe de jeunes mutants qui jouaient au loup ou à un jeux similaire quand...

(Topic libre ^^ Vient qui veut )

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Ashley peut contempler de son perchoir les jardins du Manoir Xavier, qui sont autant une merveille de beauté qu'une inestimable ressource botanique, rassemblant des plantes rares ou mutantes du monde entier.

Ils s'organisent selon des cheminements sinueux ouvrant sur des points de vue picturesques. Ces points de vue sont des lieux où un peintre aimerait à poser son chevalet. Loin du système géométrique des jardins classiques, simpletçus par des architectes, ils mettent en valeur à travers les points de vue des éléments naturels remarquables : arbre rare au feuillage coloré, tronc torturé, ruisseau, étang, prairie et même éboulis et précipice.

La composition répond aux règles du tableau. On recherche l'équilibre des volumes, la variété et l'accord des coloris et des matières végétales.

A la perspective optique, exploitée dans le modèle classique, on substitue la perspective atmosphérique, inspirée de la peinture anglaise, dans laquelle les effets de profondeur sont créés par la brume qui noie les lointains ou bien par la variation des feuillages des différents bosquets du jardin.

L'organisation du jardin en une succession de point de vue pousse exploite, plutôt que de corriger, les accidents du site. Les reliefs deviennent ainsi des belvédères, les effondrements des grottes. Les jardins forment l'écrin du Manoir Xavier.

Une indéfinissable odeur chaude et sensuelle embaume soudain l’air autour de la jeune femme ailée assise sur l’embrasure d’une des grandes fenêtres du salon, une partie du corps dans le vide. Une grosse voix, sombre et grondante, l’interpelle doucement, d’une direction improbable, et la sort d’un état sensible et vulnérable, purement physique, dans lequel la plonge la fragrance indéterminable.

- Bonjour mademoiselle.

En levant la tête, Ashley découvre deux grands yeux dorés de gros félin posés sur elle avec délicatesse, presque en s’excusant d’appartenir à cette lourde créature à l’épaisse fourrure sombre, ébouriffée, aux étranges reflets bleutés, suspendue, tête à l’envers, à la solide gouttière de métal qui la surplombe, par de grosses pattes préhensiles. Cette chimère au corps félin, aux puissants membres disproportionnés de grand singe, au regard jaune fendu et à la gueule carnassière, cohabite étrangement avec un charisme profondément humain qui n’échappe pas à la jeune femme. Elle lui trouverait même du charme.
La chose est vêtue d’un simple pantalon fatigué de cuir épais, renforcé de pièces jaunes aux articulations. Les poils en désordre de son large poitrail et de son impressionnante musculature danse doucement dans le vent qui remonte le long de la façade du Manoir Xavier en cette belle fin de matinée et tourbillonne en transportant l’étrange parfum pygocole qu’émet malgré lui Le fauve.
Il ajoute, avec ce qui doit être un sourire d'aise qui révèlent sa puissante dentition de carnaissier :

- Je m’appelle Hank. Hank MacCoy. J’aime beaucoup la vue d’ici.

Le Fauve essaie un sourire qui ressemble plus à une grimace menaçante. Il se déplace avec une agilité féline, presque sans bruit, plaqué sur le treillis du lierre ornemental qui grimpe le long des façades du manoir Xavier. Ses muscles roulant sous son épais pelage bleu sombre, il vient doucement se placer sous le rebord de la fenêtre où se tient la jeune femme. Le colosse semble adhérer sur la paroi verticale comme par magie. Sa grosse voix de baryton est d’une singulière douceur quand il dit :

- Je suis enchanté de même mademoiselle. Aussi ne voudrais-je pas gâcher le plaisir de cette rencontre en vous faisant l’impolitesse de ne pas être pleinement honnête. C’est Scott Summers qui m’envoie vous parler. Il pense avoir été maladroit avec vous et m’envoie enterrer les armes.

Hank plonge son doux regard gris, sans arrière pensée, dans les beaux yeux bruns, pailletés de plusieurs nuances de verts, d’Ashley et assure calmement :

- Il ne voulait pas vous blesser. Il s’inquiète pour vous comme il s’inquiète pour moi ou pour n’importe quelle personne qui met le pied dans cet institut. Il peut vous paraître un peu froid et cassant. Mais c’est quelqu’un de bien.

Le mutant tente un nouveau sourire.

Ashley a écrit:

"Ce n'est pas contre vous, c'est juste que ... Disons que ce n'est simplement pas le moment opportun."

Le puissant colosse à la fourrure bleue dit sans détourner les yeux :

- Je peux comprendre.

Puis changeant de ton, pour arriver sur un registre plus léger :

- Une petite promenade alors ? Si ça vous tente.

Un courant d'air ascendant qui remonte de la paroi effleure doucement le visage d'Ashley et ramène sur la jeune mutante l'indéfinissable musc. La fragrance singulière fait soudain rouler des vagues de chaleur électrique de son bas ventre, le long de son échine pour déferler à la base de son crâne dans un feu d'artifice de sensations excitantes.

Le Fauve, ses yeux gris posés sur ceux de l'ange ailée, tourne la tête comme si l'animal lisait les pensées dévoyées, soudain bien étrangère, de la créature céleste.

Après que la fragrance singulière ait fait soudain rouler des vagues de chaleur électrique de son bas ventre, le long de son échine pour déferler à la base de son crâne dans un feu d'artifice de sensations excitantes, pour ne pas dire lui avori fait frôler l'orgasme de sa vie, Ashley décida de renoncer à la proposition de ballade de son interlocuteur.

"Sans façons, non merci."

Et sur ce, elle se leva, bien décidée à quitter la pièce et la compagnie du mutant à la fourrure bleue, et marcha en direction de la porte du salon, qu'elle franchit quelques instants plus tard.

( Le salon ailleurs )