Rencontre fortuite [Jamessounet^^]

La veille au soir, James, commissaire célibataire, avait prit comme d'habitude son dîner devant les informations, puis son café devant la météo. L'homme à la télévision prévoyait pour le lendemain une belle journée d'automne, ensoleillée et relativement chaude pour la saison, avec 20°.

* Une journée pour se promener *

S'était-il dit. Mais James travaillait le lendemain, aussi décida-t-il, exceptionnellement, de faire des rondes dans les rues au lieu de rester dans son bureau.

Le lendemain, les 20° annonçés avaient largement diminués de moitié, et le petit pull léger que James avait mis était insuffisant. C'est donc en pestant qu'il rentra rapidement pour prendre sa veste en peau marron, qui lui arrivait en haut des cuisses. Fermée, elle protégeait du vent et gardait la chaleur corporelle.

Puis James prit le chemin du commissariat en décidant qu'il ne changerait rien à ses projets de ronde. En arrivant, il déclara donc au jeune policier de garde à l'accueil qu'il prenait une voiture de police, et repartit aussi vite.

Cela faisait plusieurs heures que le commissaire tournait dans les rues, et pour le moment la matinée avait été calme. Il avait même pu faire une pause dans son café préféré afin de se réchauffer un peu. En effet, la voiture qu'il avait prise ne bénéficiait pas d'un chauffage en état de marche, et James avait maudit le maire et ses restrictions budgétaires toute la journée.

Dans l'après-midi, James passait dans un boulevard quand un attroupement attira son attention. De la voiture il ne pouvait rien voir, aussi actionna-t-il rapidement son gyrophare sonore afin d'avertir de sa présence et gara-t-il la voiture le long du trottoire.

En se dirigeant vers les passants il ouvrit son manteau autant pour pouvoir attraper son arme facilement, que pour prevenir qu'il en portait une, le holster étant légèrement visible ainsi, puis il se frotta les mains pour les réchauffer.

Un homme était à terre, sonné, et une jeune femme d'origine africaine debout devant lui, la mine menaçante. A première vue, même si l'homme était plus costaud que la femme, il sembalit que ce soit elle l'agresseur.

-" Que se passe-t-il ici ? " demanda-t-il, comme à son habitude.

-" Je vous conseil de ne pas bouger " dit-il à l'homme qui s'était mis à genoux et semblait vouloir partir en catimini.

Son regard allait de l'un à l'autre, mais ne quittait pas réellement les passants de vue. Reflexe de flic...

Tornade regardait à présent l'homme qu'elle avait envoyé valdinguer sur le dos au sol, qui s'était redresser et se tenait à présent à genou, et non plus face contre terre. Elle se sentait envahie de colère et de rage: Cet être execrable avait tenté de profiter de la faiblesse d'autrui pour son propre compte, et cela Ororo ne pouvait le supproter. Il n'était qu'un être humain, soit, mais cela ne lui donnait en rien le droit de forcer plus faible que soi à executer ses quatres volontés. C'était de l'ordre de la persécution, et non plus du domaine de la vie en société!
La chute de l'homme au croisement de ce boulevard avait ameuter quelques passant, et se démarquant du lot, Tornade entendit une voix et aperçu du coin de l'oeil un homme qui portait un révolver à sa ceinture, demandant la nature de se regroupement intempestif en plein après-midi.
Sans pour autant quitter l'individu des yeux, elle répondit à l'homme, dont elle avait déduit qu'il était membre des forces de l'ordre de la ville:
"Cet individu était en train de braquer un jeune adolescent dans cette ruelle derrière moi. L'ayant entendu appeler à l'aide, je vins à son secours. Il a profiter de ce que je m'occupais de son agresseur pour s'enfuir."

La jeune kennyane fixait le regard noir de l'homme qui se tenait à genou devant elle. Il semblait la regarder de manière si violente, qu'Ororo sentit un léger picotement dans la nuque... Qu'était-il? un simple braqueur? Ne se posant plus de question pour la seconde suivante, Tornade continua de s'adresser à l'homme qui venait d'arriver sur les lieux.
"Puisqu'il semblerait, monsieur que vous soyez des forces de l'ordre, pouvez-vous..."

Elle ne put achever sa phrase: Les yeux de l'agresseur étaient devenus entièrement noir, et soudain, contre toute attente, une onde de choc s'évada de son corps projetant les passants qui s'étaient amassés sur les lieux à l'autre bout de la rue, tandis que notre pauvre Tornade était propulsé contre le mur de l'immeuble à sa droite, côté duquel elle avait aperçu le policier arriver. Elle sentit une violente douleur dans le dos et après s'être cogné rudemment contre le béton du mur, tomba de tout son poids sur le trottoir légèrement sonnée. Elle avait connu pire, mais elle ne s'était pas douté que l'individu aurait pu être un mutant.
Profitant de son "petit effet de diversion", le malfaiteur mutant en profita pour courir dans la ruelle, et après avoir bondit sur une échelle de secours d'un bâtiment, s'évanouit dans la nature, laissant dans un triste état les lieux de ses méfaits.

Tornade était encore à terre, et ne put s'empêcher de penser:
*Je n'avais pas prévu ça... Et si c'était magnéto?... Non, non,... Il ne faut pas non plus tout lui mettre sur le dos.*


[hj: désolée, c'est un peu court, j'me rattraperai! Promis, juré craché!! ]

(hj : eh crache ailleurs s'te plait ! Bon, on dirait que les soucis sur forumactif sont finis, je poste)

La jeune femme noire avait prit la parole pour répondre à la question de James, mais sa réponse le laissa perplexe.

* Une victime qui s'enfuit ? Une femme épaisse comme un roseau qui met à terre un poids lourd ? Que se passe-t-il ici ? *

En y regardant de plus prêt, l'allure de la jeune femme paru étrange au commissaire. Elle était charmante, ce n'était pas le problème, mais ses cheveux blancs juraient avec sa peau fonçée. Et le fait qu'elle ai pu mettre à terre un homme de ce gabarit était plus qu'étrange.

Tornade avait repris la parole mais James ne sut jamais ce qu'elle voulait, car les yeux de l'homme à genoux devinrent noirs, et ce qui suivit après, il aurait bien été incapable de le dire.

Il avait juste senti un souffle violent le projeter en arrière et le propulser avec force contre le pare-brise de sa voiture, qui se brisa sur le coup. C'est le dos et les fesses coincées dans la voiture, couvert de verre brisé, que le commissaire revint à lui.

Son premier reflexe fut de vérifier l'état des autres personnes présentes, hors ce qu'il vit ne fut pas beau à voir. Les passants étaient éparpillés sur la chaussée et le trottoire, loin de lui. La plupart essayaient déjà de se relever, certaines étaient en sang. Non loin de lui, l'africaine était par terre.

-" Ca va mademoiselle ? Vous pouvez vous relever ? "

C'était incongru de poser cette question alors que lui-même était coincé. Il tenta de se relever mais une douleur dans l'épaule gauche le cloua sur place avec une grimace. La seule chose qu'il put faire, fut de tendre le bras droit afin d'atteindre son talkie et d'appeler des renforts, et des secours.

Epuisé, la douleur aigue, James renversa la tête contre le toit de la voiture et attendit, écoutant les sirènes se rapprocher.

(Hj : je ne m'attendais pas à ça, tu m'as bien eu !)

Tornade était encore sur le sol, légèrement abasourdie par le choc de sa chute contre le mur de brique puis sur le béton froid du trottoir. Elle releva la tête, en appuis sur ses avants-bras afin de voir du mieux qu'elle le pouvait, les dégâts alentours. Décidément, le mutant n'avait pas fait les choses à moitié... Elle entendit la sirène d'une ambulance qui se rapprochait à vitesse grand V, et c'est par dessus ce vacarme qu'elle put finalement entendre la voix de l'officier. Il s'enquit de savoir si elle pouvait se relever. Tornade ne lui faisait pas face. Encore légèrement chancelante, elle s'exécuta et se releva en répondant par la même occasion:
"Ça va aller, je crois... Merci. Et de votre..."
Elle s'était retournée et contemplait avec stupeur le pauvre homme encastré dans sa voiture de fonction. Tornade se précipita vers lui et monta sur le capot en quatrième vitesse. Il était vraiment dans un piteux état. Elle n'osa le toucher de peur de créer quelques douleurs supplémentaires. Les voitures des premiers secours étaient au bout de la rue. Elles étaient à présent sur les lieux du drame. Tandis que la jeune femme avait pris la main de l'officier pour le rassurer, un ambulancier accourut vers eux et monta sur le capot à son tour.
Il ausculta rapidement le pauvre homme, et siffla un de ses collègues:
"Va me chercher une écharpe! Il a l'épaule déboitée!...
Bon mon gars, à nous deux, on va te sortir de là. Mademoiselle, aidez moi à le hisser plus en avant sur le capot.... Voilà mettez vos mains ici, et à trois serrez les dents.... Un ... Deux ... Trois!"
L'infirmier et Tornade tirèrent James vers l'avant d'un coup sec, et le médecin entreprit se se placer du côté de l'épaule blessée pour la remettre en place. Un craquement sonore se fit entendre, signe de la présence de l'épaule à son emboîtement d'origine. Au bruit émis par les os de l'officier, Tornade frémis. Elle détestait ce genre de bruit.
Un second infirmier arriva, et avec son collègue, ils placèrent le bras de James dans une écharpe médicale avant de courir aider les autres victimes.

"Ça va aller, Monsieur?..."

Des voitures de polices avaient à présent rejoint les lieux. Et quatres policiers ayant reconnu leur supérieur hiérarchique se précipitèrent au devant de la voiture:
"Chef! Chef! Que s'est-il passé?"



hj: j'aime bien surprendre les gens moi^^ héhéhé!! Roa! J'ai cru que j'allais péter un câble avec ce post!!! Ça m'apprendra de poster directement sur le forum sans passer par word au préalable! XD

La jeune femme s'était précipitée vers le pauvre James, et avait tenté tant bien que mal de le rassurer alors que les premiers secours arrivaient. Avec son aide, il fut extrait du pare-brise en serrant les dents, comme le lui conseillait l'infirmier. Cependant il ne put retenir une plainte étouffée.

James serra les dents encore plus fort lorsque l'homme lui remit sur place l'épaule dans son logement d'origine.

-" Humpf " ne put-il s'empêcher de dire.

Mais il fallait bien avouer qu'après, il se sentit bien mieux, et il ne put rester assis sur le capot de sa voiture. Il se laissa donc glisser et se rattrapa de justesse avec la main droite, le bras gauche étant en écharpe.

-" Ca va aller mademoiselle, je vous remercie. Si nous n'étions pas dans une situation de crise, je vous aurais bien invitée à terminer la soirée en ma compagnie " tenta-t-il de plaisanter.

Mais déjà ses collègues arrivaient sur les lieux et venaient prendre leurs ordres.

-" A vrai dire, je ne sais pas vraiment ce qu'il s'est passé " dut-il avouer, en jetant un regard à Tornade.

-" Vous, aidez les secours, et vous, allez voir dans cette direction si vous retrouvez l'homme qui est à l'origine de tout ça, et si il n'a pas fait d'autres dégâts plus loin. Vous le reconnaitrez facilement, il est plus grand que la moyenne, et il est habillé tout en noir, avec des baskets rouges... Allez, vous devriez déjà être partis ! " dit-il en désignant les hommes en deux groupes.

Les policiers partirent en courant, chacun de leur côté, et James et Ororo se retrouvèrent à nouveau isolés. Le commissaire s'aperçut que du sang coulait de la joue de la belle africaine, et il tendit le bras pour l'essuyer, de son pouce.

-" Vous êtes blessée... "

Soudain, un bruit sourd derrière eux, un moteur qui démarre, et le temps de se retourner, James ne put que constater qu'un jeune avait profité du pare-brise ouvert pour s'introduire dans sa voiture et s'en aller avec, ce qui était relativement grave, selon ce qu'il allait en faire.

-" Putain, c'est pas vrai ! "

Le pemier reflexe de l'homme fut de s'élancer à sa pousuite, mais au bout de 3 pas il se rendit compte que c'était parfaitement inutile. Il jeta donc un regard circulaire qui lui permit de répérer une voiture de collègue non loin. L'inconscient ne l'avait pas vérrouillée, et avait laissé les clefs sur le contact, certainementune jeune recrue pressée d'aller voir son chef.

-"Il ne perd rien pour attendre celui-là ! En attendant ça m'arrange "

James voulu mettre le contact mais il se rendit compte qu'avec son bras gauche en écharpe, il ne pouvait pas conduire !

-"Merde, mais c'est pas vrai ! " dit-il en regardant sa voiture s'en aller, impuissant.

Tornade avait sourit au policier qui venait de se faire remettre l'épaule en place. Cela n'avait pas du être facile, mais il ne semblait pas en avoir perdu son sens de l'humour, alors... Tornade aurait bien aimé lui répondre quelque chose du même goût et du même ton, mais déjà les collègues de James arrivèrent en courant, inquiet de l'état de santé de leur parton, au vue de la situation désastreuse dans laquelle se trouvait à présent ce quartier de la ville. James entreprit de les mettre au courant. Il ne semblait pas réellement en mesure d'expliquer clairement ce qu'il s'était passé, et avait jeté un regard à Tornade, qu'elle perçut comme une demande d'explication plus concrète. Mais comme rien n'était formellement demandé, elle préféra se taire et écouter la suite des propos de l'agent de police.
Ainsi, il ordonna à ses collègues d'aider les forces secouristes qui s'occupaient des sinistrés du drame.
Une fois cela fais, Tornade le vit se tourner vers lui, et lui faire remarquer qu'elle ne s'en était pas sortie totalement indemne. En effet, dans sa chute, elle s'était légèrement entaillée la joue, mais due à sa constitution première ainsi qu'à la poussée d'adrénaline qui devait avoir résulté des événements récents, elle n'en avait pas ressentie la douleur. Elle lui répondit alors:
"Merci. Ne vous en faites pas, c'est juste une égratignure."

Tandis qu'ils échangeaient ces mots, un acte de vol eut lieu sur la voiture de l'agent fédéral. Un individu s'était précipité au volant de sa voiture, et commençait à se faire la malle. Tornade vit James se précipiter du mieux qu'il le pouvait vers une voiture, et lui emboîta le pas. Il n'était pas encore en état, pensait Tornade, aussi mieux valait rester prudent.
Elle l'observa rentrer dans la voiture, et tandis qu'il constatait son impuissance première, elle ouvrit la porte du conducteur et déclara avec un sourire:
"Laissez-moi faire, et nous récupèrerons votre voiture. Vous n'avez rien contre les femmes au volant?"

hj: Hourrah! Depuis le temps que je voulais le poster!

(hj : je suis vraiment désolé, j'ai trop laissé passer de temps cette fois ! Je n'ai pas vu le temps passer)

La portière conducteur s'était ouvert sur la jeune femme qui ne semblait vraiment pas décidée à le laisser. Cependant, il fallait bien reconnaitre qu'il avait bien besoin d'aide, même si cela ne lui plaisait pas de le reconnaitre.

Pendant une seconde, James hésita, mais déjà sa propre voiture disparaissait au coin de la rue. Aussi laissa-t-il la place à Tornade et courrut-il s'asseoir à la place du passager.

-" Les femmes au volant non, mais dans une voiture de police, j'avoue que je ne suis pas très confiant. Vous avez votre permis au moins ? "

Puisque James ne pouvait rien faire d'autre que d'attendre et de voir la conduite de la jeune femme, il s'agripa de sa main droite à la poignée au dessus de la porte en entreprit de se présenter :

-" Je suis le commissaire James Connor, et je vous remercie de m'aider. Vous êtes une bonne citoyenne, c'est rare vous savez ? "

La voiture de James se trouvait juste devant eux, dans une ruelle deserte, mais elle allait vite.

-" Comment peut-on l'arrêter sans faire plus de blessés ? C'est maintenant qu'il faudrait agir, il n'y a personne, mais j'avoue que je n'ai aucune idée de la façon de procéder "

Tout en parlant, le commissaire se traita d'idiot. Comment une femme ordinaire, qui n'avait fait que prendre le volant à sa place, pouvait-elle savoir mieux que lui comment arrêter une voiture en pleine course dans une ruelle ? Et il allait lui faire peur en plus ! C'était bien malin ça !